Rien ne justifie la prise par le gouvernement togolais en conseil des ministres ce jeudi, de convoquer le corps électoral pour des élections législatives le 20 décembre prochain. Cette réaction est celle de la coordinatrice de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, Brigitte Adjamagbo Johnson.
Selon la secrétaire générale de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA), cette façon de procéder est une fois de plus un ‘acte unilatéral’ pris en violation de la feuille de route de la CEDEAO qui demande que le processus électoral soit mené de manière consensuelle. Et la coalition ne compte pas se laisser faire.
« Cette décision intervient dans un contexte où nous attendons les conclusions des consultations bilatérales que le facilitateur guinéen, Alpha Condé a eues avec nous à Conakry il y a quelques jours. La partie gouvernementale était aussi à ces consultations et doit absolument attendre les mêmes conclusions », a-t-elle déclaré sur BBC.
Mme Adjamagbo Johnson fait aussi savoir que lors de la 3ème réunion du comité de suivi à Conakry, le facilitateur qui se trouve être le président guinéen, Alpha Condé a insisté derechef sur le fait que la date du 20 décembre n’est pas une ‘date péremptoire’.
A la coalition des 14, on ne pense pas croiser les bras et regarder le gouvernement évoluer vers des élections. On compte redémarrer les manifestations pour arrêter le régime de Faure Gnassingbé dans cette marche vers des élections auxquelles on risque de ne pas avoir des candidats de la coalition des 14.
Et pour cause, ayant appelé les Togolais à se mettre à l’écart du recensement électoral qui s’est déroulé su 1er au 25 octobre derniers, ils ne se sont pas faits enrôler. Or, selon les dispositions du code électoral en vigueur, ne peut être éligible à une élection que le Togolais qui s’est fait enrôler sur les listes électorales.
Ces nouvelles manifestations, a-t-elle rappelé, sont le début d’une série d’actions de mobilisation pour, dit-elle, faire entendre raison au gouvernement togolais.
« Nous les arrêterons, ces élections n’auront pas lieu sans nous parce qu’elles ne résoudraient pas le problème du Togo. Au contraire, elles ne feraient que l’envenimer », a-t-elle relevé.
 
source : Global actu
 

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