La coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise continue de s’organiser pour empêcher les élections législatives du 20 décembre, auxquelles elle ne participe pas. Samedi, sa coordinatrice a indiqué que le programme des manifestations est maintenu pour faire en sorte que le scrutin ne se déroule pas. Brigitte Adjamagbo-Johnson déclare que la coalition empêchera les élections dans les conditions qui s’offrent à elle.

« Nous maintenons notre programme pour faire en sorte que ces élections n’aient pas lieu. Et nous les réaliserons dans les conditions qui s’offrent à nous », a déclaré Brigitte Adjamagbo-Johnson au micro de Rfi.

A l’occasion de son intervention, la Coordinatrice du regroupement politique a de nouveau lancé un appel à la communauté internationale à intervenir au Togo avant qu’il ne soit tard.

« …. Pour qu’il ne soit pas dit demain qu’il y a eu non-assistance à un peuple en danger », a-t-elle affirmé.

Mme Adjamagbo-Johnson n’a pas manqué d’accuser le pouvoir de Faure Gnassingbé. L’ancienne candidate à la présidence togolaise estime que le gouvernement est en train de « conduire le pays dans une situation douloureuse et dramatique ».

« Le gouvernement n’est pas du tout raisonnable, il veut conduire le pays dans une situation aussi douloureuse et dramatique que celle que nous avons déjà connue, particulièrement les événements douloureux de 2005 ».

Face à une telle situation, elle indique qu’il n’y a pas d’autres choix que de maintenir le programme établi pour manifester le désaccord et la désapprobation de la Coalition vis-à-vis des élections en cours d’organisation.

« Nous disons toujours non à ces élections. Nous ferons ce qu’il faut, pour qu’elles n’aient pas lieu », a-t-elle martelé.

Pendant ce temps, la campagne électorale tire inexorablement vers sa fin, le 18 décembre prochain. Les partis membres de la Coalition sont restés en marge du processus et n’ont pas présenté de listes. Le regroupement soutient que la feuille de route de la CEDEAO n’est pas respectée et que l’organisation des élections est truffée d’irrégularités et exige la reprise du processus électoral par une CENI paritaire, dirigée par une personnalité neutre.

Des arguments rejetés par le ministre togolais de la fonction publique, Gilbert Bawara. Dans un entretien accordé à certains médias dont Togobreakingnews.info, le porte-parole du gouvernement a affirmé que les décisions contenues dans la feuille sont scrupuleusement respectées. Il a d’ailleurs ajouté que le processus électoral est suivi de près par la CEDEAO et qu’il n’y a aucun moyen d’aucune sorte que les élections soit repoussées. Elles se tiendront comme prévu, le 20 décembre prochain, a-t-il dit.
 
source : Togobreakingnews
 

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