Les 1er et 2 Août derniers, le landerneau politique togolais a enregistré un nouveau parti politique créé au terme d’une convention de deux jours. Lors des deux jours du congrès, plusieurs personnalités, chercheurs et professeurs ont été sollicités, y compris à l’université de Lomé, pour faire des communications sur plusieurs domaines de la gestion de l’Etat togolais à savoir, les droits de l’homme, la situation socioculturelle, la situation politique ainsi que la situation économique. Le parti en question n’est autre que le Parti des Togolais (PT).
C’est ainsi que les responsables du PT ont sollicité comme tous les autres communicateurs, le jeune professeur d’économie à l’Université de Lomé, le Dr Mawuli Couchourou pour faire une communication sur la situation économique actuelle du Togo. Ce que le jeune docteur a d’ailleurs fait avec brio et avec une neutralité excessive au goût de certains observateurs qui ont cru qu’il l’a fait ainsi pour s’éviter des ennuis, connaissant bien le régime en place au Togo. Mais on dirait que le simple fait d’avoir été consultant pour une autre entité que celle au pouvoir constitue déjà un crime de lèse majesté.
Des acharnements … jusqu’à l’Université de Lomé
Pour avoir présenté une communication qui fait état de la situation économique du Togo, le Dr Mawuli est désormais persécuté par des nostalgiques du passé qui n’ont pas encore compris que les données et les temps ont changé.
Depuis sa communication au Congrès du Parti des Togolais, on prête des intensions politiques au Dr Mawuli Couchouro d’appartenir à un parti politique ; ce qui serait un crime pour les partisans du pouvoir. Le jeune enseignant a beau expliqué qu’il n’est membre que « du Syndicat des Enseignants du Supérieur du Togo (SEST), affilié à la CSTT et à la CSI-Afrique » et qu’il n’est « membre d’aucun parti politique au Togo et encore moins du nouveau-né des partis politiques au Togo », mais ses détracteurs ont refusé de comprendre.
« J’ai été sollicité, pour ce qui concerne le dernier né des partis politiques au Togo, pour présenter de façon neutre l’économie togolaise lors de leur congrès il y a de cela un mois. En aucun moment, je n’ai participé à la création d’aucun parti au Togo; je ne suis cadre et encore moins militant d’aucun parti dans mon pays », a indiqué Dr Couchoro.
Ce qui est incompréhensible dans cet acharnement contre le professeur d’économie est que l’Université ou les universitaires du Togo étaient censés comprendre que faire une communication lors d’un congrès d’un parti politique n’implique pas qu’on soit membre de cette formation. Ce qui prouve clairement que le Togo a encore du chemin à faire même au niveau du temple du savoir et ceux qui enseignent le savoir.
Les raisons cachées des acharnements contre le jeune Docteur
Au Togo, jusqu’à preuve du contraire, tout le monde est libre d’adhérer à n’importe quel parti politique que ce soit. Pour ce faire, il est incompréhensible que le simple fait qu’un enseignant à l’Université tienne une communication sur sollicitation d’un parti politique mobilise autant d’énergie de la part des responsables de l’Université qui en veulent au jeune économiste. Tout cela ne serait que jalousie au vue des prestations remarquables du jeune enseignant.
De plus, le Dr Mawuli Couchoro n’est pas le premier enseignant de l’Université à avoir faire ce genre de communication au cours d’un congrès d’un parti politique ou de toute autre organisation. Si c’en est ainsi, il faut expliquer cette situation par la volonté des certains de nuire à cet enseignant ou l’étouffer afin qu’il ne soit pas au service de son pays ou carrément le contraindre à faire le désidérata d’une chapelle politique qui n’a pas jugé nécessaire de servir.
Ainsi, l’apparition du jeune docteur dans une activité d’un autre parti est mal vue pour les responsables de son service tout simplement parce que, pour eux, le seul parti auquel il faut adhérer est celui au pouvoir. 2015 est proche est toutes les stratégies sont mises en branle pour garder le pouvoir et cela ne fait que commencer.
Heureusement que Mawuli Couchoro a compris qu’il peut adhérer librement à un parti de son choix s’il le désirait.
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