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A peine les discussions entre le gouvernement, l’opposition et le parti au pouvoir sont ouvertes qu’elles divisent déjà les acteurs. Alors que l’on attend de voir ADDI et UNIR répondre ce vendredi à l’invitation du gouvernement togolais que les divisions apparaissent déjà entre les premiers responsables de partis politiques reçus ce jeudi par le chef du gouvernement.
 
Pendant que l’ANC (Alliance Nationale pour le Changement) et la Coalition Arc-En-Ciel prêchent pour un cadre de discussion formel, tel n’est pas le cas pour l’UFC (Union des Forces de Changement) qui ne se voit pas s’asseoir une nouvelle fois dans un cadre de discussion, autre que l’Assemblée nationale togolaise, pour les réformes constitutionnelles et institutionnelles. Et comme on pouvait l’entendre le dire à la sortie de la rencontre avec le chef du gouvernement, Jean-Claude Homawoo, Conseiller politique du président de cette formation politique, Gilchrist Olympio, a indiqué que « l’UFC, avec le réalisme et le pragmatisme qui la caractérise aujourd’hui, pense que les réformes sont très importantes et doivent êtres faites assez rapidement. L’UFC ne veut plus se retrouver dans des prétendus cadres de dialogue où on va perdre du temps à décider du sexe des anges ». Il se fonde sur la réalité selon laquelle, « un travail important a été réalisé par le CPDC (Cadre Permanent de Dialogue et Concertation (ndlr). C’est donc à l’Assemblée de se saisir du dossier ».
 
Une position qui se heurte au terme de ce premier jour à celle de l’ANC et de la Coalition Arc-En-Ciel. Pour ces deux entités qui attachent un intérêt capital à des réformes consensuelles, « les réformes doivent êtres discutées dans un cadre qui puisse permettre le consensus ». C’est du moins ce qu’a déclaré Paul Dodji Apévon, membre de la délégation Arc-en-ciel, à la sortie de la salle de discussion. D’après eux, l’Assemblée nationale comme le dit les autres, n’est pas le cadre approprié pour échanger et parvenir à ce consensus.
 
En attendant de se prononcer sur le cadre qu’il faut, le gouvernement rencontre ce jour l’Union pour la République (UNIR, majorité présidentielle) et l’Alliance Démocratique pour le Développement Intégral (ADDI, opposition).
 
P.S, Lomé
 
telegramme228
 

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