© togoactualite – Après le sommet sur la sécurité maritime, le gouvernement togolais devra revenir sur terre et faire face à l’épineux problème des enseignants togolais qui lancent dès la rentrée prochaine 48h de grève générale.
 
Un préavis a été transmis ce mercredi aux Ministères des enseignements primaires et secondaires et celui de la formation professionnelle.
 
Ce mardi 11 octobre 2016 une assemblée générale a réuni au Centre communautaire de Tokoin les enseignants de la ville de Lomé. Au cours de cette réunion, de façon unanime les enseignants ont réitéré qu’ils n’iront pas au cours lundi si le gouvernement ne répond favorablement à leur revendication.
 
« C’est clair. La base dit non et non ! Ça veut dire les deux premiers jours de la rentrée, le 17 et le 18 Octobre prochains, la grève est consommée, rien à faire. Il faut que ça soit clair dans les esprits. Rien à faire et c’est une grève de mécontentement. Cette grève est susceptible d’être reconduite si jusque là le gouvernement s’entête et ne veut pas ouvrir des négociations crédibles et sincères », a déclaré M. Assih Abalo-Essé, Secrétaire général du Syndicat des enseignants du secondaire du Togo (SESTO) et porte-parole des quatre syndicats qui appellent à la grève.
Pour le responsable syndical, étant donné qu’il y aura un précompte sur le salaire des grévistes, les cours de ces deux jours devront être entre purement et simplement sautés.
 
Notons que la plateforme des enseignants porte sur l’abrogation du corps des enseignants auxiliaire et leur reversement dans le corps des fonctionnaires de l’enseignement ; l’octroi des primes mensuelles de logement, de travail de nuit, de salissure ; la résolution du problème de la CNSS ; l’annulation des affectations punitives des délégués syndicaux et représentants des enseignants.
 
Ce mouvement de grève est lancé par quatre syndicats à savoir le SYNPETT, le SNEETFP, le SEPPTO et le SESTO.
 
lomévi (www.togoactualite.com)