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Trente-six (6) affaires seront jugées pendant quatre (4) semaines au cours de la première session de la cour d’assises ouverte lundi à la cour d’appel de Lomé, a appris l’Agence Afreepress.

 

Au nombre de ces 36 dossiers, il y a 19 infractions contre les personnes, 11 contre les mœurs, 3 contre les stupéfiants.

 

Prenant la parole à l’ouverture de cette session, le procureur général près la cour d’appel de Lomé, Kodjo Gnambi Garba a fait savoir que la prison ne peut plus continuer à être la solution contre les crimes.« Il va falloir étudier le phénomène criminel dans notre pays pour en connaître les causes afin d’envisager des solutions efficaces, si ce n’est pour éradiquer ce phénomène, du moins en réduire le nombre. En clair, la prison n’est plus une solution au problème criminel et d’autres voies doivent être explorées », a-t-il regretté.

 

Pour le président de la cour d’appel de Lomé, Yaovi Sronvie, dans les sessions précédentes, les trafiquants de drogue occupaient une bonne part du rôle. « Cette fois-ci, nous n’aurons que deux dossiers à juger, ce qui veut dire que la lutte contre ce trafic est en train de porter ses fruits », s’est-il réjoui.

 

Le premier accusé a été jugé après l’ouverture de la session. Il s’agit de Komla Adonou, qui a tué son beau-père le 14 septembre 2003 à coups de coupe-coupe à Gatsi-Zogbédji dans la préfecture de Zio (35 km de Lomé). Après audition et délibération, il est condamné à trente (30) ans de réclusion criminelle.

 

La cour d’assises est cette formation de la cour d’appel, compétente pour juger des criminels, ceux à qui on reproche l’infraction qualifiée « crime » qui est punie d’une peine de plus de 5 ans.

 

Telli K.

 

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