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La situation semble correspondre, malheureusement et parfaitement, aux craintes exprimées par les uns et les autres : politiques, religieux, société civile, diaspora, etc. *Le cycle infernal et funeste des blessés, assassinats, arrestations et disparitions recommence au Togo.* Des élections législatives ne pourront avoir lieu dans de telles conditions où le Peuple togolais est de nouveau victime des militaires et des commandos de la désolation…
En ce samedi 8 décembre 2018, à la mi-journée, le Togo compte déjà de nombreux blessés et quelque quatre décès ; des victimes innocentes d’une crise politique qui n’a pas de raison d’être, tant il est vrai qu’aucune condition pour des élections apaisées n’était remplie au Togo. Une situation qui ne peut être que pure provocation d’une révolte populaire légitime. Sans reformes authentiques, et saines garantissant la crédibilité des suffrages des citoyens, pas d’élections
Une seule personne morte au Togo est un mort de trop, dans une crise connue de tous, et provoquée par un régime devenu inqualifiable. La grande Histoire nous appelle à cette responsabilité individuelle, collective, institutionnelle et même humanitaire. *Le Togo a droit et devoir à la Dignité. Comment pouvait-il en être autrement dans une Afrique de l’Ouest dans laquelle les quatorze autres pays de la CEDEAO ont goûté à la Dignité de l’alternance politique*? Continuons à agir et relayons les informations pertinentes jusque vers les instances et les personnalités qui se sont commises ou ont été dûment investies dans la résolution de la crise politique réelle au Togo…
Merci
Pierre S. Adjété
POUR Le Togo
Ottawa, Canada
8 décembre 2018
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