A cette question qui lui a été posée en éwé (langue locale), l’héritier des « Ablodé » n’a pas manifesté un grand enthousiasme expliquant la confusion que ce statut suscite dans son esprit. « On vient de nommer quelqu’un chef de file de l’opposition mais on ne sait pas à quoi ça correspond en réalité. Nous n’avons pas bien cerné le sens de ce titre. Nous ne savons pas ce qu’il doit réellement faire », a-t-il laissé entendre et de révéler le fond de sa pensée en ces mots : « j’ai appris que le chef de file de l’opposition (Jean-Pierre Fabre) a été voir le Président de la République pour lui dire que dorénavant, qu’on lui remette ce qu’on donnait à Gilchrist Olympio. Mais on lui a fait savoir qu’on ne donnait rien à Gilchrist ».
 
A l’opposition et certainement à son nouveau chef file, il a également eu cette pensée : « ce n’est pas en jouant au plus beau coq de la basse-cour ou à la plus belle femme du village que les acteurs politiques trouveront une solution durable à la population ». Le patriarche conseille plutôt à la jeune génération de leaders, de laisser de côté les « rancœurs, les querelles, les égos, les attaques, les dénigrements, les coups bas, les intoxications, les mensonges politiques, les démagogies et la politique de la terre brûlée » pour aller vers « l’alternance pacifique » et le « développement du Togo ».
 
L’UFC se veut un parti d’opposition constructive et le réaffirme haut et fort à travers son président. Le parti ne souhaite pas se battre à « longueur de journée » avec d’autres Togolais mais au contraire, il est engagé à proposer des idées et chantiers et à aider les jeunes à se réaliser, a indiqué Gilchrist Olympio au cours de ladite conférence de presse animée lundi à son domicile de Forever à Lomé à l’occasion de la célébration du 56e anniversaire de l’indépendance du Togo.
 
A.G.
 
source : afreepress