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Amnesty International, une organisation internationale de défense des droits de l’homme s’invite dans la danse dans le cadre de l’arrestation des deux cadres de la Dynamique Monseigneur Kpodzro. À savoir, Mme Brigitte Adjamagbo et M. Gérard Djossou, accusés par le procureur de la République « d’atteinte à la sureté de l’Etat ».

Pour l’organisation de défense des droits de l’homme, ces arrestations montrent la volonté du pouvoir de réduire l’opposition au silence.

« L’arrestation des deux opposants semble être strictement liée à l’appel à manifestation et apparait comme une nouvelle illustration des autorités de vouloir réduire au silence l’opposition et les voix dissidentes » ; a déclaré Marceau Sivieude, directeur régional adjoint d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.

De ce fait, il demande la libération des deux leaders de la DMK. « Les autorités togolaises doivent libérer immédiatement et de façon inconditionnelle Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson et Gérard Yaovi Djossou, et respecter la liberté d’expression et de manifestation pacifique de toutes les personnes, y compris les opposants politiques ».

« La lutte contre la pandémie de COVID-19 ne doit pas servir de prétexte pour justifier la pratique illégale de l’interdiction systématique des manifestations de l’opposition politique au Togo », a-t-il poursuivi.

La Rédaction Togoactualite.com

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