yark_excuses

« Il n’est pas normal qu’un journaliste qui est en train de faire son travail soit bousculé et violenté par les forces de l’ordre et de sécurité. Je vous exprime toutes nos excuses et vous promets que nous allons prendre nos responsabilités ».

 

Ces propos sont du ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, Yark Damehame qui a rencontré la presse dimanche à son cabinet pour présenter ses excuses aux journalistes suite à l’incident malheureux survenu aux abords du quartier Hanoukopé le 16 janvier dernier et dans lequel le journaliste Jean Paul Kossi Témanou du journal Focus Info a été violenté par certains agents.

 

Selon le ministre, les deux agents fautifs, un brigadier et un adjudant, qui aussitôt les faits vérifiés, ont été mis aux arrêts.

 

« Les deux agents qui faisaient partie de l’équipe de l’Opération Entonnoir AD’HOC et qui procédait à la saisie du carburant frelaté exposé, ont été mis aux arrêts », a déclaré le ministre avant d’ajouter qu’en début de cette année, il aurait voulu rencontré les journalistes pour la première fois à l’occasion d’une fête et non suite un incident.

 

En rappel, le journaliste violenté a pris des photos de certains éléments des forces de sécurité au moment où ils procédaient à la saisie du carburant exposé au bord de la route dans le quartier Hanoukopé à Lomé.

 

C’est cet acte qui lui aura valu l’intervention musclée de deux agents de l’équipe concernée, qui n’ont pas manqué de le bousculer, de le violenter et de le conduire ensuite à la gendarmerie, même après s’être présenté comme étant un journaliste et avoir présenté sa carte. Il sera relâché quelques heures après.

 

Lors de cette rencontre avec la presse, le ministre Yark avait à ses côtés les directeurs généraux de la police et de la gendarmerie.

 

Telli K.

 

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