Emmanuel Macron accueilli par le président Roch Marc Christian Kaboré à Ouagadougou, le 28 novembre 2017. — ludovic MARIN / POOL / AFP


Un minibus de la délégation française qui accompagne la visite d’Emmanuel Macron au Burkina Faso ce mardi a été la cible de « jets de pierre », selon le service de presse de l’Elysée contacté par 20 Minutes. Un peu plus tôt dans la matinée, le journaliste Hugo Clément faisait état dans un tweet (effacé depuis) « de centaines d’assaillants avec des caillasses », de « voitures détruites » et de « tirs ». Avant d’indiquer que « la délégation s’est réfugiée dans l’Université » de Ouagadougou et qu’on ignorait où se trouvait le président de la République.

« Il n’y a pas du tout une centaine d’assaillants et ils ne se sont pas » réfugiés « à l’université, puisque c’était là où ils allaient », indique-t-on du côté de l’Elysée avant de préciser que personne n’a été blessé et que le programme de la journée sera respecté.

Des manifestants contre « l’exploitation de l’Afrique par l’Occident »
Des manifestations ont dressé des barricades et incendié des pneus sur la voie menant à l’université où le président français Emmanuel Macron est en train de prononcer un discours face à 800 étudiants.
Scandant des slogans tel que « A bas l’exploitation de l’Afrique par l’Occident », les manifestants ont bloqué des véhicules se rendant à l’intervention du président français, qui a cependant pu accéder au campus et a commencé son discours. Ces manifestants faisaient face à des forces anti-émeutes.
Pour prévenir tout débordement en marge de la visite du président français, les autorités ont fermé les établissements scolaires de la capitale. Officiellement, pour « faciliter la circulation ».
 
source : 20minute
 

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