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Les formateurs de la zone 4 du Réseau d’Action sur les Armes Légères en Afrique de l’Ouest (RASALAO) devant procéder au lobbying au Nigéria, au Bénin et au Togo pour la ratification par ces 3 Etats du Traité sur le Commerce des Armes (TCA) sont aguerris pour faire leur travail.

 

C’est ce qu’a constaté l’Agence de presse Afreepress lors de la clôture jeudi à Lomé des travaux de formation de ces formateurs en vue d’un plaidoyer pour la ratification du TCA, cérémonie présidée par le colonel Ali Nadjombé, président de la Commission Nationale de Lutte contre les Armes Légères au Togo.

 

Selon le président du réseau organisateur de cette rencontre, le Réseau d’Action sur les Armes Légères en Afrique de l’Ouest (RASALAO), Baffour Dokyi Amoa, « ils ont la noble mission de plaider auprès de leurs gouvernements respectifs pour la ratification dudit traité ».

L’adoption du TCA par l’Assemblée générale des Nations Unies le 2 avril 2013 est une étape « importante » dans la lutte contre les transferts « irresponsables » des armes et la souffrance humaine qu’ils engendrent.

 

Mais pour que ce traité entre en vigueur, il doit être ratifié par 50 Etats signataires. Sur 32 Etats africains signataires de ce traité, 13 sont de la CEDEAO mais seulement deux, notamment le Nigéria et le Mali l’ont ratifié.

 

C’est pour accélérer la ratification et la mise en œuvre de ce traité que le RASALAO a mis en œuvre ce projet de plaidoyer.

 

Selon le RASALAO, le développement de la sous-région passe nécessairement par la quiétude, et la la régulation de la fabrication et des transferts d’armes.

 

Bernadette A.

 

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