Promotion de la prostitution au Togo


 
Au Togo où la masse laborieuse des citoyens cherchent à assurer le quotidien de leurs enfants afin que ceux-ci évoluent normalement dans leurs différentes entreprises dont les études et la formation professionnelle, des réseaux de proxénétisme s’implantent de plus en plus dans la capitale et surfent sur la pauvreté et l’oisiveté des filles. Le dernier à ouvrir ses portes du vice n’a rien à envier à celui de Lomegan. Une propriété d’un proche du tout-puissant ministre de l’Economie et des Finances, Adji Otèth Ayassor.
 
Vitres peintes en noir, activité inexistante pendant la journée, devanture banalisée et aucun écriteau pouvant indiquer le nom de l’endroit. On se demande alors comment les autorités ont pu permettre l’installation d’un tel studio. Et la mairie et les impôts qui doivent percevoir des taxes, comment s’y prennent-ils ? Ne parlons pas des agents du BUTODRA chargé de la protection des droits des artistes.
 
Sur le pavé de Djidjolé juste en face de l’Ecole primaire publique d’Aflao-Gakli, l’immeuble ayant abrité dans un passé récent le cyber Favo, est l’endroit choisi par les promoteurs du vice. La caractéristique d’une boîte de nuit classique est la musique tonitruante qu’on y joue ; mais dans le cas d’espèce, rien de tout ça. Ainsi de mardi à dimanche, de 18 heures à l’aube, il y a des soirées « pipe show » au cours desquelles les hôtesses rendraient « la vie agréable » aux clients. Pour le cas déjà relaté par notre journal et qui se situe à Lomegan, les promoteurs de la place ont eu la politesse de trouver un endroit peu exposé, même si la discrétion du lieu n’excuse pas l’activité. Mais dans le cas présent, c’est sous les lampadaires publics que la chose se déroule, comme pour défier l’autorité publique.
 
Selon les informations recueillies, le lieu serait loué par un jeune homme, fils d’un ancien consul togolais, qui maîtrise bien les arcanes du régime actuel. Il se serait déjà marié à une fille du général Gnassingbé Eyadema avec qui il aurait eu deux enfants. Actuellement, il vit avec une fille du tout-puissant ministre de l’Economie et des Finances, Adji Otèth Ayassor.
 
Dans le passé, au plus fort de la prostitution dans la capitale, on a vu des descentes de policiers des mœurs dans certains quartiers pour éradiquer, ou mieux, pour réduire le phénomène. Mais aujourd’hui, c’est sous les yeux et la barbe du pouvoir public que ce lieu sans aucune inscription indiquant l’activité qui s’y pratique, développe ses activités nocturnes. Le propriétaire de l’immeuble est-il informé de l’usage qui devrait être fait de son local avant cession ?
R. K.
 
liberte-togo.com

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