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La Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires (ICAN) demande un engagement fort des pays d’Afrique de l’Ouest en faveur de l’interdiction des armes nucléaires.
 
© togoactualite – Les mois qui s’ouvrent seront riches en discussions relatives aux armes nucléaires. Du 7 au 15 septembre, la Campagne internationale pour l’interdiction des armes nucléaires organise des rencontres avec les gouvernements et les acteurs de la sous-région ouest africaine pour les engager à agir en faveur d’un traité d’interdiction des armes nucléaires, les seules armes de destruction massive à ne pas faire encore l’objet d’un traité d’interdiction et pourtant les plus dangereuses de toutes.
 
En effet, l’impact de l’utilisation d’armes nucléaires sur la santé, le climat et l’économie serait terrifiant. Face à l’inertie des 9 pays qui possèdent l’arme atomique, la communauté internationale s’est à nouveau mobilisée récemment pour examiner les conséquences humanitaires des armes nucléaires. Une troisième Conférence internationale sur l’impact humanitaire des armes nucléaires s’ouvrira à Vienne (Autriche) les 8 et 9 décembre prochains. Les deux Conférences précédentes en Norvège (mars 2013) et au Mexique (février 2014) ont amplement démontré qu’aucune organisation nationale ou internationale n’est équipée pour venir en aide aux populations victimes d’une bombe atomique. De plus, les effets de ses armes ne connaissent pas de frontières dans le temps ni dans l’espace.
 
L’utilisation de moins de 1% des bombes existantes provoquerait un brusque changement climatique affectant les températures et les précipitations, entrainant une baisse des récoltes et induisant de terribles famines. Les pays qui souffrent déjà du manque de ressources alimentaires seraient les premiers touchés.
 
A ce propos, Monsieur Samir Abi, responsable de l’organisation Visions Solidaires-Togo, Partenaire d’ICAN et organisateur de ces rencontres a déclaré « Si l’utilisation des armes nucléaires est à tout point de vue immorale, plus de 100 milliards US$ sont dépensés chaque année pour moderniser les arsenaux nucléaires alors que les Objectifs du millénaire pour le développement qui n’ont besoin que de 80 milliards de US$, ont tant de mal à être atteint. Aux Etats qui ont déjà dit non aux armes nucléaires d’exiger leur interdiction !»
 
En effet, un nombre croissant de gouvernements demandent que les armes nucléaires soient purement et simplement interdites et éliminées ainsi que l’ont été les autres armes de destruction massive. Il faut poursuivre et amplifier cet effort et c’est l’objet de cette campagne de sensibilisation en Afrique de l’Ouest. « L’Afrique peut donner une impulsion décisive en faveur d’un traité d’interdiction des armes nucléaires. C’est la plus grande Zone exempte d’armes nucléaires et elle s’est fortement mobilisée pour obtenir l’interdiction d’autres armes inacceptables comme les mines antipersonnel. La Conférence internationale de Vienne les 8 et 9 décembre prochain peut lui permettre de se faire entendre » affirme Madame Arielle Denis, directrice de campagne pour l’Europe et l’Afrique.
 
Mme Arielle Denis et les militants régionaux de la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires (ICAN) qui compte plus de 360 organisations partenaires dans 93 pays rencontreront les représentants des gouvernements, des ONG, de la Croix rouge et du Croissant Rouge et se tiendront à la disposition des médias pour des entretiens à leur convenance.
 
lomévi (www.togoactualite.com)
 

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