afangbedji_jil_benoit_26nov2013


Après les organisations de presse et certains partis politiques, c’est le tour de l’association Ensemble pour les droits humains(Edh) d’interpeller les autorités togolaises par rapport au nouveau code pénal dont l’article 497 punit les
 
journalistes d’une peine d’emprisonnement en cas de publication ou diffusion de fausses informations. L’association de Maitre Gil Benoit Afangbédji à travers un communiqué rendu public, dénonce un recul de la liberté de presse au Togo.
 
Selon Maitre Gil Benoit Afangbédji, l’article 497de ce nouveau code pénal est une violation flagrante des principes élémentaires de la promotion et de la protection des droits de l’homme. Laquelle violation qui traduit un grand recul du Togo en ce qui concerne la liberté d’expression.
 
« Il est regrettable que le nouveau code pénal tant attendu par les Togolais heurte de front les droits de l’homme.», a-t-il indiqué.
 
Dans cette dynamique de lutte pour la défense des droits de l’homme, il a souhaité une relecture et un amendement de cet article pour l’avancement de la liberté d’expression au Togo.
 
L’Assemblée nationale togolaise a procédé à l’adoption d’un nouveau code pénal au Togo. Selon l’article 497 du nouveau code pénal, « la publication, la diffusion ou la reproduction par quelque moyen que ce soit de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers lorsque, faite de mauvaise foi, elle trouble la paix publique, ou est susceptible de la troubler est punie d’une peine d’emprisonnement de 6 (six) mois à 2 (deux) ans et d’une amende de cinq cent milles(500.000) à (2) deux millions de FCFCA ou de l’une de ces deux peines.
 
Que ce soient les organisations de presse, les partis politiques ou association de défense des droits humains, ils sont nombreux à dénoncer cette nouvelle loi.
 
Atsu Kudaho
 
source : Togo Top News
 

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