@togoactualite.com – Un enseignant décédé en 2014 continue d’exister dans les registres du ministère en charges des Enseignements primaires et secondaires jusqu’en 2019. En clair, son décès n’a été officiellement signalé au ministère qu’en 2019, rapportent nos confrères d’Afreepress.

L’information vient du ministre des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’Artisanat, Dodzi Komla Kokoroko, lui-même, qui a relevé dans une note adressée, le 2 mars 2021, aux Directeurs centraux et régionaux de l’éducation des manquements constatés dans l’administration des écoles publiques. Notamment, des décès, des invalidités, des abandons de poste et des absences injustifiées qui ne sont pas systématiquement signalés au ministère.

C’est le cas de cet enseignant susmentionné dont le décès n’a été reporté au ministère que le 19 novembre 2020 alors que son décès est survenu depuis le 31 mars 2014.

« Des dispositions avaient été prises pour une mise à jour mensuelle du ficher du personnel en lien avec les Chefs d’établissements, les inspecteurs, les directeurs régionaux, les directeurs centraux, et la direction des ressources humaines au plus tard le dixième jour du mois suivant rapporté », a souligné le Prof. Kokoroko avant d’ajouter que « toutefois, ces dispositions susmentionnées ne sont toujours pas respectées. En guise d’exemple, un décès survenu le 31 mars 2014 n’a été reporté que le 19 novembre 2020 ».

A en croire le ministre, cette situation a des conséquences néfastes au bon fonctionnement de l’administration, sur le rendement scolaire et l’économie du pays. Il invite, donc, les acteurs de la chaîne à prendre des mesures diligentes afin de mettre fin à de tels manquements administratifs.

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