Le régime mafieux de Faure Gnassingbé dans le collimateur des américains Plusieurs têtes officielles prêtes à tomber La fin annoncée d’une nuit de noces diplomatique ?

Depuis la fin de la semaine dernière, des rumeurs faisant état de ce que certaines autorités togolaises seraient dans le viseur des Etats-Unis d’Amérique pour une très sensible affaire de drogue, de blanchiment d’argent qui transiterait par l’Afrique de l’Ouest notamment le Togo, au groupe terroriste Hezbollah. Pour ce faire, une plainte de 75 pages environs a été déposée devant un tribunal de Manhattan par les autorités américaines contre certains Etablissements financiers libanais soupçonnés de participer au blanchiment d’argent de plusieurs millions de Dollars par les USA et l’Afrique sans oublier leur implication dans le trafic de trois tonnes de cocaïne. Le Togo y participerait par l’entremise du négoce de véhicules d’occasion au Port Autonome de Lomé (PAL). Ce qui prouve que le Togo serait devenu une véritable courroie de transmission entre des puissants cartels de drogue dans le monde, à travers une corruption excessive de certains officiels aujourd’hui concernés. Mais qui sont-ils ? Est-ce la fin du pouvoir établi sur le banditisme avéré ? Les liens entre les USA et le Togo se dégraderont quand les faits seront établis ? Ce sont là, quelques interrogations des curieux togolais.
La justice américaine, saisie d’une importante affaire de blanchiment d’argent et de trafic de drogue qui alimenteraient les activités du groupe terroriste Hezbollah, soupçonne un monsieur nommé Maroun Saade, un trafiquant, membre du « Free Patriotic Movement », (organisation de chrétiens liée au Hezbollah) et inculpé en février 2011 pour participation à un réseau de drogue entre l’Afrique de l’Ouest et le Liban, d’avoir exercé la corruption sur des autorités togolaises pour la libération Imad Zdib accusé d’avoir expédié près de trois (3) tonnes de cocaïne du Sud des USA au Togo en 2007.
En ce qui concerne l’argent blanchi, il serait évalué à plus de 783 millions de Dollars via l’Amérique.
Mais ce qu’il faut savoir ici, c’est que le Togo qui a été, il y a quelques années, considéré comme un bon élève en matière de lutte efficace contre le trafic de drogue, semble faire dire le contraire.
Et c’est la faute à des myriades d’agences et de services de renseignements qui ne savent que s’occuper des affaires louches, sans tête ni queue, juste pour régler des comptes à des citoyens jugés trop riches ou trop démocratiques dans la gestion des crises sociopolitiques du pays.
S’il s’avère que le Port Autonome de Lomé, un couloir de négoce international, source d’enrichissement d’une équipe familiale à la tête du Togo, a pu laisser des étrangers venir faire leurs affaires en toute quiétude dans le souci d’enflammer des guerres par ci et de financer des actes terroristes par là dans le monde en quête permanente de paix, il y a donc péril en la demeure.
Au Togo, il est clair que Faure Gnassingbé et ses notables passent leurs temps à dire des choses mais à en faire leur contraire.
La lutte contre la corruption, le trafic de drogue, le blanchiment d’argent…, slogan des discours pompeux et vides de sens, est devenue un leurre que savourent le pouvoir et ses complices de barrons.
Cette plainte (que nous vous publierons dans nos prochaines parutions) est le détonateur des grandes compétitions de meilleurs trafiquants de drogue au monde auxquelles participent tout bonnement certaines tête du pouvoir qui refusent de blanchir au bonheur des Togolais.
Il n’y a pas de jour où la justice togolaise ne condamne des citoyens pour trafic ou complicité de trafic de stupéfiants mais il y aurait un groupe puissant d’autorités qui opère en toute légitimité à travers divers canaux. Le commerce des véhicules d’occasion n’étant d’ailleurs pas la seule voie par laquelle ces officiels opéreraient.
Etant bien décidés à s’enrichir par des moyens illicites, ils s’activent à étouffer des affaires de drogue dans lesquelles ils seraient entièrement ou partiellement impliqués. Honte à une République où les dirigeants sont des faux, des voyous, encore moins des criminels, que ce soit sur le plan économique ou sur le plan social. Ils continuent de jouer le rôle de complices sans vouloir le faire savoir.
Il faut donc dire que ce nouveau scénario qui sent de la pure rupture du siècle, est le signe probant d’une bataille diplomatique que les Etats-Unis d’Amérique et le Togo s’apprêteraient à se livrer, sinon, la guerre n’est plus loin.
Actuellement, c’est une panique générale au sein du sérail foutu des Gnassingbé où chaque notable doit bien se poser des questions si l’avenir sera bon ou pas.
Car ils seraient nombreux à avoir avalé des milliards ou des millions dans cette affaire. Que ce soit dans le gouvernement, dans les agences de renseignement, au sein de l’armée au service du pouvoir au lieu de la pauvre population.
Il nous souvient que Hezbollah est un groupe arabe très redouté en matière de terrorisme et figure cependant sur la liste noire des Etats-Unis d’Amérique. Mais nous ne doutons pas de très fâcheuses répercussions, tant sur la coopération étrangère du Togo que sur sa sécurité internationale d’autant plus qu’à l’éclatement de la présente affaire, d’autres groupes opposés au fameux Hezbollah, pourraient tenter de faire payer le prix au Togo, d’une manière ou dune autre. Ainsi va le pays pris en otage par un clan depuis la nuit des temps sans vision, sans morale, sans avenir.
Sébastien Lionel
source : triangledesenjeux.com

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