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Ancien aide de camp du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé, le Col Bakali Babadibawou Didier occupe depuis bientôt deux ans, le poste de préfet de la Kozah. Et comment !

 

Même si par endroits l’enceinte de la préfecture avec la poussée des herbes laisse à désirer, l’imposant bâtiment qui abrite les bureaux dont celui du préfet, rappelle l’autorité du maître des lieux. Comparé aux autres y compris celui de Lomé la capitale, le bâtiment, siège de la préfecture de la Kozah est certainement le plus imposant du pays. La préfecture de la Kozah dont la ville est kara, est celle dont le Chef de l’Etat est originaire.

 

Désormais occupé par un officier supérieur des Forces Armées Togolaises (FAT), la sécurité à l’entrée a de quoi éloigner les administrés voire désemparer les plus illustres visiteurs. La délégation conduite par le Ministre de la Planification, du Développement et de l’Aménagement du Territoire, en tournée à l’intérieur du pays pour visiter les réalisations financées par l’Union européenne, en a eu pour son expérience.

 

Très tôt dans la matinée du mardi 19 novembre, accompagné de l’Ambassadeur Nicolas Berlanga-Martinez et ses collaborateurs, le ministre Sémondji Djossou et les journalistes se sont confrontés à la désagréable surprise. Alors qu’ils se sont rendus comme convenus à la rencontre avec le préfet, comme ce fut le cas sans protocole à Atakpamé la veille, la délégation a subi à l’entrée des tracasseries sécuritaires désobligeantes pour les rangs de ceux qui la composent.

 

Hormis le Ministre et l’Ambassadeur (obligé d’attendre un instant), tous les autres membres de la délégation ont été soumis à une fouille minutieuse de la part d’un militaire à l’entrée du bâtiment. Les journalistes seront pour leur part priés de vider la salle, peu seulement après la mise en place. « Même à la Présidence de la République, on ne soumet pas les visiteurs à ces tracasseries sécuritaires », se désole un journaliste.

 

Si l’ancien préfet de la Kozah Kpékpawalta avait été poignardé en public lors d’une manifestation en l’honneur des martyrs de Pya, l’actuel a bien avant d’occuper le poste, essuyé une fusillade à Lomé.

 

Officier supérieur des FAT et originaire de la localité, on se demande de quoi le Col. Bakali Badibawou a si peur, pour soumettre ses visiteurs à ces tracasseries insolites.

 
koaci.com
 

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