faure-27mai2013

 

La date des prochaines élections législatives n’est toujours pas connue que la Ceni appelle au dépôt des candidatures.
 
Une situation qui accroit les risques de dérapage du processus.
 
Lundi 03 juin au lundi 10 juin, c’est la période annoncée par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) pour le dépôt des candidatures dans la perspective des prochaines élections législatives.
 
Le gouvernement avait pourtant annoncé la tenue d’élections couplées législatives et locales. Mais rien n’est dit sur les locales. Il y a de cela près de vingt ans que des Délégations spéciales sont nommées aux commandes des municipalités.
 
Mais la situation est plus encore inédite concernant les législatives.
 
En effet, c’est la première fois qu’une commission en charge de l’organisation des élections ouvre la période de dépôt de candidatures sans que la date des élections ainsi que le décret convoquant le corps électoral soient toujours attendus. « Ce que fait la Céni est nul et de nul effet », a d’ailleurs réagi le Coordinateur du Collectif « Sauvons le Togo » et ancien membre de la Céni, Me Zeus Ajavon.
 
Mais du côté de l’Union pour la république le nouveau parti politique de Faure Gnassingbé, on s’active sur le terrain. Tout le week-end a été consacré à la collecte des candidatures. Un comité va assurer un arbitrage avant le dépôt des candidatures prévu dans le délai fixé par la Céni. La question de la légalité de cette formation politique continue cependant à alimenter les discussions.
 
Créé dans une quasi clandestinité dans la soirée de la dissolution du Rassemblement du peuple togolais (Rpt), Unir est conduit par un bureau provisoire. Le congrès constitutif annoncé en fanfare n’a jamais eu lieu.
 
Unir est miné par une sourde rivalité entre les nostalgiques du Rpt et les nouveaux amis de Faure Gnassingbé, arrivés dans le sérail au nom d’un « changement ». Mais à la Coalition « Arc-en-ciel », on ne compte nullement se laisser faire.
 
« Il n’est pas question de boycotter ces élections, nous userons de tous les moyens légaux pour la tenue d’élections consensuelles et transparentes », a indiqué Mme Brigitte Adjamagbo, Coordinatrice de ce regroupement de partis. Mme Adjamagbo par évoque des tractations informelles parle de sabotage.
 
Idem du côté du 1er vice-président de l’Alliance nationale pour le changement (Anc), Lawson Patrick parle de « provocation » de la part du pouvoir.
 
L’opposition qui est actuellement en conclave pour arrêter une position exige un dialogue en vue de mettre en œuvre des réformes avant la tenue des prochaines élections. Une position souhaitée également par l’Union Européenne (UE) mais aussi la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
 
Visiblement, Faure Gnassingbé dont le pouvoir a mis en place une Céni déséquilibrée, a fait l’option d’un passage en force. Hormis l’Unir et l’Union des forces de changement (Ufc) partis alliés au sein du gouvernement, la Convergence patriotique panafricaine (Cpp) dirigée par Francis Ekon a annoncé sa participation à ces élections.
 
koaci
 

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