Dans la vie, il faut se connaître pour maximiser ses chances de réussite. C’est ainsi qu’on rencontre des forgerons très excellents, des artisans experts dans leur domaine, des économistes réputés lorsqu’il s’agit de parler des questions macroéconomiques.
Au commencement, Ceco avait presté dans la préfecture de Moyen Mono. Seulement, la société n’a jamais fini son premier chantier et il semble que cette modification, pardon, malédiction est en train de la suivre jusqu’à « la fin de sa mort ». La voie de Todman refaite en 2011 par elle a été reprise il y a peu de temps par Sogea-Satom. Le clou reste la fameuse voie Lomé-Vogan-Anfoin. Bien que Ceco ait réalisé des chantiers avant l’attribution de cet ouvrage, le super ministre radin qui a disséminé des maisons un peu partout, s’est présenté devant l’Assemblée nationale pour affirmer sans vergogne que l’entreprise avait utilisé les fonds pour s’équiper. On se demande par quelle alchimie il a appris que les fonds ont pris d’autres chemins que celui prévu. Bref, la situation est celle à laquelle on assiste aujourd’hui.
Mais bizarrement, Ceco s’arrange pour terminer les bâtiments qu’elle entreprend de construire. Exemple du nouveau bâtiment érigé en un temps record au carrefour Adidoadin. Ou celui qu’elle va réaliser sur la bretelle de Togocellulaire, attenant à la CNSS. Même les salles de classes qu’elle a raflées, avancent. Alors, pourquoi la société ne se spécialiserait-elle pas plutôt dans les bâtiments et laisse les routes aux plus expérimentées ?
Il est vrai que les routes, ça brasse beaucoup d’argent, seulement, pour mériter cet argent, il faut bien s’exécuter et éviter surtout de s’acoquiner avec un ministre qui vous spolie tout en prenant votre défense à chaque occasion en servant de jolis mensonges. Sous d’autres cieux, un grand commis de l’Etat qui raconte des menteries devant les élus du peuple serait mis en examen. Mais on est au 228, l’indicatif de « tout est possible ».
Source : Liberté