La 2e réunion du Cadre permanent de concertation (CPC) s’est tenue, mardi 15 mars 2022, dans les locaux du ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et du Développement des territoires.

Ont pris part à cette séance, l’ensemble des partis ayant participé aux discussions précédentes de la Concertation nationale entre acteurs politiques (CNAP), y compris l’Alliance nationale pour le changement (ANC) qui avait boycotté les derniers instants du premier round de discussions.

Cette nouvelle rencontre à laquelle ont également pris part, les députés indépendants, a été marquée par la mise en place d’un bureau tournant de trois membres devant diriger les travaux pour une période de trois (03) mois (d’avril à juin).

Et c’est le président du Nouvel Engagement Togolais (NET), Gerry Komandega Taama qui est porté à la tête de ce bureau.

Le président du groupe parlementaire NET-PDP est secondé par Adrien Béliki Akoueté, de la Convergence patriotique panafricaine (CPP) et du député indépendant, Pacôme Adjourouvi.

La mission de ce bureau sera de diriger les travaux entre les acteurs politiques sur l’organisation consensuelle des élections régionales et d’autres questions.

« L’ensemble des points à traiter sont contenus dans l’arrêté portant création du CPC (…) Mais les sujets vont être arrêtés de façon collégiale au cours d’une prochaine réunion que le bureau va tenir… L’une des missions du CPC, c’est d’évacuer les questions de la CNAP » a indiqué Gerry Taama.

Les représentants des partis politiques ont salué l’ambiance conviviale dans laquelle les discussions se sont déroulées.

« Nous continuons à croire que ce cadre est le cadre idéal pour discuter des questions politiques et poser tous les problèmes de nature politique », a laissé entendre le Député de l’Union des Forces du Changement (UFC), Séna Alipui.

La prochaine session de discussion au crédit du CPC est prévue au mois d’avril prochain et devrait durer trois (03) jours.

Il faut noter que le Comité d’Action pour renouveau (CAR) de feu Me Yawovi Agboyibo et la Dynamique Mgr Kpodzro, ont refusé de participer aux travaux.

« Le CPC au lieu d’être un cadre de dialogue sincère et inclusif pour sortir le pays de la grave crise qu’il traverse depuis plusieurs années, n’est rien d’autre qu’un comité de suivi de la Concertation nationale entre acteurs politique », a indiqué le CAR.

De son côté, la DMK pose des préalables avant de rejoindre les discussions. Elle exige entre autres, le retour au pays de Mgr Philippe Fanoko Kpodzro, de son leader, Agbéyomé Messan Kodjo et la libération des détenus politiques.

Avec afreepress

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