Le Togo, l’un des plus petits pays de la sous-région ouest-africaine se classe aujourd’hui parmi les nations comportant plus de partis politiques sur le continent noir. Cette situation qui confirme sur le plan national et international la liberté d’expression et de création des partis politiques au Togo prônée par le Chef de l’État Faure Gnassingbé, a pour but, non seulement ,de renforcer le processus de démocratisation en cours, mais surtout de susciter un pluralisme d’idées à travers des partis politiques de l’opposition. Ceci afin d’avoir une opposition responsable, pragmatique, et constructive dont les critiques permettent au gouvernement de mieux servir le peuple comme cela se fait dans les pays de grande démocratie.

Une vision salutaire du chef de l’État qui n’a pas malheureusement produit des résultats escomptés du fait de la gaminerie et de l’amateurisme de la classe de l’opposition. C’est ce constat regrettable qu’a fait le premier responsable des sages du parti au pouvoir Union pour la République UNIR, Charles Kondi Agba en ces termes : «Il n’y a vraiment rien devant nous », « l’opposition togolaise a abandonné » La politique d’ouverture démocratique insufflée par le président Faure Gnassingbé a permis aux filles et fils de notre pays de s’intéresser davantage à la vie politique en créant plus de 110 partis politiques de l’opposition. Malheureusement cette opposition n’existe que de nom et sur papier. L’opposition togolaise a fui ses propres responsabilités au profit des activistes et des syndicalistes laissant ainsi un vide devant le parti au pouvoir. Cette vérité connue de tous les Togolais, et qui a été dite publiquement par l’ancien ministre Agba a fait très mal à l’opposition togolaise. C’est clairement un message fort envoyé aux entités composant l’opposition togolaise par Charles Kondi Agba, le président des Sages de l’Union pour la République (UNIR) lors de la célébration du 10ème anniversaire de ce parti le jeudi 14 avril 2022 à Atakpamé (160 km de Lomé). Visiblement, les cadres du parti UNIR s’attendaient à affronter une opposition «constructive». Pour Prof Charles Kondi Agba, les opposants togolais ne jouent pas vraiment leur rôle. L’ancien ministre pense que l’opposition aurait pu pousser le pouvoir à mieux faire si elle était dans une logique constructive. « On ne peut pas danser et s’apprécier à la fois et c’est le rôle de l’opposition de critiquer afin de permettre à ceux qui sont au pouvoir de corriger. C’est ce qui se fait dans tous les pays, une op position constructive qui applaudit quand c’est bon et désapprouve dans le cas où c’est à améliorer », a déclaré Prof Agba devant les militants UNIR. Quel beau témoignage sur la gestion démocratique ! Quelle bonne volonté manifeste du parti au pouvoir de vouloir faire toujours mieux à travers des critiques de ses adversaires politiques ! Le responsable des Sages UNIR note qu’ en effet, une telle façon de s’opposer permet aux gouvernants de se rendre compte qu’ils « pourraient faire mieux » certaines choses dans le pays. L’ancien ministre se désole de constater que les opposants togolais ne sont pas vraiment dans cette logique et ne pèsent rien devant le parti au pouvoir. Il les accuse de se focaliser sur la longévité au pouvoir du parti et du chef de l’Etat. « Mais si devant vous, il n’y a vraiment rien, c’est une situation dangereuse… Nous nous sommes rendu compte que l’opposition togolaise a abandonné. Elle n’a pas d’autres arguments que cinquantenaire, cinquantenaire », a accusé le vétérinaire. Cette remarque qui devrait normalement amener l’opposition parlementaire et extra-parlementaire à faire profil bas et reconnaître leurs faiblesses afin de rejoindre le parti Unir dans dans sa quête permanente de l’intérêt général de la nation, a plutôt suscité des invectives et des attaques vides de sens qui sont proférées sur ce sage qui n’a fait que rappeler l’opposition à sa mission. Que reproche-t-on au juste à ce Sage ? Le fait de vous rappeler les rôles de l’opposition dans une jeune démocratie, comme la nôtre ? La main sur la conscience, l’opposition togolaise n’a-telle pas fui ses propres responsabilités en laissant le champ libre aux activistes et syndicalistes véreux ? Estce que les opposants ont une fois fait, des analyses pertinentes et constructives sur la feuille de route gouvernementale ? D’ailleurs que peut-on apporter de potable à une opposition opportuniste qui n’a d’activité que lorsqu’il y a un incident dans le pays? Au lieu de vouloir remettre en cause les sages conseils du grand frère Kondi Agba et s’acharner sur sa personne, les leaders de l’opposition doivent se faire plutôt violence en cessant de s’engouffrer dans des hallucinations, dénigrements, le comptage des bœufs lorsqu’on les invite à boire du lait, l’occupation des plateformes WhatsApp et Facebook avec des publications à dormir debout sur les faits divers. Pire, des querelles intestines, des coups-bas, des piques. Vivement qu’au-delà des mécontentements suscités par les piques d’UNIR, l’opposition puisse prendre conscience et poser des actes concrets pour aider le gouvernement à prendre les meilleures décisions pour le bonheur du peuple togolais.

CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°647 du 21 avril 2022

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