L’exécution d’une peine judiciaire est supposée faire payer au bénéfice de la société, une dette causée par une violation de la loi. Elle ne peut pas se transformer en un instrument de déshumanisation.

Le fonctionnement de la justice togolaise remet en cause ce principe.

C’est le cas, lorsque des gens sont jetés en prison à cause de leurs opinions. On compte une centaine de prisonniers politiques, selon les organisations de défense des droits humains. Djimon Oré, chef de parti, et Jean-Paul Oumolou, activiste défenseur de la démocratie, en sont des cas emblématiques.

C’est également le cas, quand un prisonnier a effectué une grande partie de sa peine, qu’il est très gravement malade, qu’il ne représente visiblement plus un danger pour la société et qu’il est maintenu en prison dans des conditions difficiles. C’est ce qui se produit avec Katcha Gnassingbé.

La justice togolaise ne tire aucune gloire à fermer les yeux sur l’humanisme dont elle doit faire preuve. Elle ne s’élève pas non plus, en gardant en prison des citoyens qui font valoir leurs opinions.

Elle y gagnerait à poser des actes qui redonnent confiance à la population, pour le bien de tous.

Gamesu

Nathaniel Olympio

Président du Parti des Togolais

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