@togoactualite.com – Plusieurs enfants ont été assassinés lors des manifestations de l’opposition entre 2017 et 2019. Au moins 15 personnes ont été tuées lors de ces manifestations y compris des enfants comme Rachad Agrigna, Joseph Kokou Zoumekey, Idrissou Moufidou et Mawa Ino Tchakondo.

Malgré les démarches faites par certains parents de ces enfants tués pour réclamer justice, rien ne semble bouger de la part de la justice et des autorités togolaises. Pour porter haut leurs voix, un Collectif des Familles des Victimes (CFV) vient de naitre.

Ce collectif se veut un cadre pour mutualiser les énergies et user de toutes les voies pour que lumière soit faite sur la disparition des enfants. « Notre Collectif est une initiative pour mutualiser nos énergies, nos ressources et utiliser au mieux les mécanismes légaux à notre portée pour faire la lumière sur la mort de nos enfants et proches », a clarifié Komlan Holali Klolly avant de lancer un appel « D’autres familles qui sont dans le cas et qui ont besoin d’engager une procédure légale ou qui veulent contribuer à faire cesser l’impunité sont les bienvenues», a déclaré l’un des initiateurs de ce Collectif.

Depuis la mort de leurs enfants, ces familles ont entamés des démarches notamment auprès de la justice pour que vérité soit faite. Mais, jusqu’à maintenant la justice semble ne guère se préoccuper de leurs cas, car selon le collectif des plaintes sont déposées à Bafilo et à Lomé, mais, à ce jour, ils n’ont pas constaté des évolutions devant les tribunaux.

C’est pourquoi, ils mettent en place ce Collectif pour porter leur voix à qui de droit pour que justice soit faite car depuis la disparition de leurs enfants, c’est tout un calvaire qu’ils traversent.

« Voir des enfants jouer sans le sien ; voir des élèves rentrer de l’école sans le sien ; tomber sur une photo ou un habit de son enfant assassiné… lorsqu’on arrange les affaires à la maison…C’est très pénible, difficile et plus fort à supporter. Nous avons du mal à accepter que nos enfants ne reviendront plus jamais. C’est un calvaire que nous traversons et vivons au quotidien et durant toutes ces années et certainement pour toute la vie », ont-ils souligné.

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