Ourna-Gnanta-500x290

La présidente de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Angèle Dola Aguigah, a annoncé mercredi 15 mai la tenue des élections législatives pour la première semaine de juillet. Une date que récuse l’opposition qui demande au préalable la tenue d’un dialogue.

Initialement prévue pour se tenir en octobre 2012, les législatives au Togo ont été repoussées à de nombreuses reprises. Mais cette fois, pour le gouvernement, c’est la bonne. « Nous pouvons aller aux élections dans la première semaine du mois de juillet. Tout est fin prêt »a déclaré, mercredi 15 mai, Angèle Dola Aguigah, présidente de la Ceni, sans donner pour autant une date précise pour le scrutin. Les listes électorales devraient être affichées dès la semaine prochaine et les élections locales prévues seront dissociées des législatives.

« C’est une parodie ! Il ne revient pas à la Ceni d’annoncer la tenue des élections. C’est le gouvernement qui, réuni en conseil des ministres, convoque le corps électoral, réagit David Ourna Gnanta, représentant de l’Alliance démocratique pour la patrie. De plus, il se pose un problème dans la constitution des membres de la Ceni. Nous ne pouvons pas aller aux élections dans ces conditions », conclut ce membre du Comité de suivi du processus électoral (CSPE) qui réunit dans un cadre de concertation tous les acteurs politiques du Togo avec les partenaires, l’exécutif et la Ceni.
Dans le CSPE, l’opposition estime que le recensement (qui s’est déroulé du 15 au 30 mars) doit être suivi d’un dialogue politique afin d’aplanir certaines divergences, en particulier celles concernant la composition de la Ceni. Quelque 3,1 millions de personnes ont pour l’heure été enrôlés sur des listes provisoires.

Jeune Afrique

LAISSER UNE RÉPONSE

Please enter your comment!
Please enter your name here