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Ils sont descendus dans les rue pour réclamer leurs enseignants qui, cette semaine encore, sont en grève. Ces élèves menacent d’aller voir Faure Gnassingbé à la présidence.
« Tout ce que nous voulons, c’est que ce problème trouve une solution. S’il le faut, nous irons voir le président Faure pour le sensibiliser sur la situation. Au cas contraire, nous continueront chaque fois dans la rue… », a déclaré ce matin un élève à nos confrères de togobeakingnews.
Visiblement, le gouvernement semble ne pas voir l’ampleur de la situation. La semaine dernière, les enseignants ont observé quatre jours de grève. Ils renouent cette semaine avec 72 heures de débrayage qui a commencé aujourd’hui.
Pendant tout ce temps, les élèves restent dans les établissements scolaires sans cours. Une situation qui les déconcerte, au point de descendre dans les rues pour réclamer les enseignants.
Pour eux, ils ont l’impression que le premier responsable du pays ne réagit pas suffisamment à leur situation. Ils veulent aller la lui présenter et l’inciter à prendre des mesures pour des solutions pérennes.
Pour rappel, les enseignants exigent la mise à disposition de la copie du Statut Particulier remise au Premier Ministre, l’ouverture des négociations sur la fixation du taux correspondant aux primes et indemnités et de sa date d’effet et l’intégration des indemnités forfaitaires de vingt mille (20.000) F CFA aux salaires de base des enseignants qui émargent sur la subvention que l’Etat accorde à l’enseignement confessionnel.
A cela, il faut ajouter la révision du traitement des 1045 enseignants confessionnels émargeant sur le budget additionnel de la subvention, la rédaction et la signature d’un texte de convention de partenariat entre le gouvernement et l’enseignement confessionnel dans un meilleur délai.
I.K
 
source : icilome
 

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