Le mouvement « En aucun cas » anime une conférence de presse ce mardi au siège d’Amnesty International à Lomé, selon les informations reçues par Global Actu.
En attendant de savoir si cette rencontre avec la presse aura lieu ou pas, le premier porte-parole du mouvement « En aucun cas », en détention à la prison civile de Lomé depuis jeudi dernier pour rébellion et apologie des crimes et délits, a fait des confidences au Collectif des associations contre l’impunité au Togo (CACIT).
Foly Satchivi, lit-on sur le site du CACIT, dit que c’est plutôt chez lui à la maison où les forces de l’ordre l’ont conduit à la suite de son arrestation, que celles-ci ont déchiré la banderole qui devrait servir lors de la conférence de presse interdite.
Veut-il dire qu’il n’a pas déployé sur les lieux de la conférence de presse interdite sa banderole ? Le moins qu’on puisse dire, c’est que cette affirmation va à l’encontre des propos du ministre de la Sécurité et de la protection civile, le général Damehame Yark, qui avait déclaré que le jeune activiste a été arrêté pour avoir nargué les forces de l’ordre, parce qu’il a, dit-il, « passé outre les injonctions et déployé sa banderole ».
« La déclaration liminaire, le cachet et la banderole étaient tous à la maison, preuve que je n’avais pas l’intention d’organiser la conférence », raconte-t-il à l’organisation présidée par Mahoulé Spéro.
Les charges retenues contre Foly Satchivi sont la rébellion et l’apologie des crimes et délits. La rébellion est réprimée à l’article 498 du nouveau code pénal et est punie de 2 à 3 mois d’emprisonnement. L’apologie des crimes et délits est prise en incriminée par l’article 522 et est punie de 3 à 5 ans d’emprisonnement.
Le conseil du détenu estime qu’il n’y a pas grand-chose dans le dossier retenu contre son client.
 
Global actu
 

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