faure-27mai2013
 
La médiation “déguisée” que les Chefs d’Etat de la CEDEAO ont joué à Lomé entre l’opposition et le pouvoir semble ne pas avoir vraiment marchée. L’une des sollicitations de l’opposition a été opposée à une fin de non recevoir avec un décret présidentiel.
 
Pendant toute la soirée du 19 juillet 2013, Les Chefs d’Etat du Nigéria Goodluck Jonathan et ivoirien Alassane Dramane Ouattara, en visite au Togo, ont échangé avec l’opposition et le parti au pouvoir sur les conditions d’organisation des législatives du 25 Juillet.
Les discussions ont tourné fondamentalement autour du découpage électoral et du processus de transmission des résultats. A en croire Georges Aidam, vice-président d’UNIR, l’opposition a demandé un nouveau report des élections législatives quand Gilchrist Olympio de l’UFC parle de “discussions franches et constructives”.
 
La nouvelle doléance de l’opposition semble avoir été très vite pliée. Le Chef de l’Etat togolais Faure Essozimna Gnassingbé, par décret, a convoqué les les forces et de sécurité au vote par anticipation le lundi 22 juillet 2013 aux lieux indiqués par la CENI (Commission électorale nationale indépendante). Conformément au décret, les urnes seront scellées et déposées dans les Commissions Electorales Locales Indépendantes (CELI), et ce n’est que le jour du scrutin que le dépouillement aura lieu ensemble avec tout le corps électoral dans les conditions prévues par le code électoral.
 
Un décret qui fait ranger dans les tiroirs, tout espoir de voir une fois encore la date du scrutin repoussée pour une meilleure préparation.
 
Selon le chronogramme officiel, les Togolais sont appelés aux urnes le 25 Juillet 2013. L’annulation du vote par anticipation des forces armées et de sécurité reste l’une des exigence de l’opposition.
 
Sylvio Combey / africardv
 
 

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