L’Assemblée Nationale vient de voter une loi qui écarte définitivement les binationaux de la gestion politique du Togo. En clair, ils n’ont plus de droit politique.

Cette décision est réellement dirigée contre la diaspora dont l’immense majorité ne se retrouve pas dans la politique du régime.

Pourtant, les Togolais de l’extérieur forment un poids économique énorme non seulement dans le programme de redressement économique porté par le même gouvernement, mais aussi dans l’économie togolaise en général.

La question qui se pose est donc de savoir pourquoi un gouvernant peut-il prendre le risque de couper une partie de la branche sur laquelle il est assise ?

La réponse à cette interrogation est simple : Bien que puissante économiquement, la diaspora togolaise pèse moins qu’un poids plume en termes d’organisation.

La détestation cordiale des meilleures idées et des hommes qui les incarnent, les sabotages, les coups tordus, les manipulations, le one man/woman show, la suffisance légère, la connaissance-tout, l’allergie au partage des rôles, au rassemblement autour d’un projet commun, la politisation à outrance lui coupent les ailes.

On voit d’ailleurs et logiquement le manque de réaction forte des premiers concernés, devant ce déni de droit.

En définitive, la diaspora ne pèse rien si ce n’est sa poche.

Mais le plus léger dans la balance, c’est la politique diasporique contradictoire (https://diasporatg.org) qui fait de S.E.M, un président seul au monde.

Se Osagyefo Asafo

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