Le Syndicat des Enseignants Togolais (SET) appelle à une grève de deux jours, les 24 et 25 mars prochains. Selon le Mouvement Martin Luther King du pasteur Edoh Komi, les premiers responsables de ce syndicat reçoivent des menaces et intimidations depuis l’annonce de cette grève. Le MMLK appelle donc à l’arrêt de ces menaces.

MMLK/ APPEL À L’ARRÊT DES MENACES ET DES INTIMIDATIONS À L’ ENCONTRE DES PREMIERS RESPONSABLES  DU SET (SYNDICAT DES ENSEIGNANTS DU TOGO)

  Des informations parvenant aux organisations de défense des droits dont le Mouvement Martin Luther King font expressément état des menaces et intimidations à l’encontre des premiers responsables  du Syndicat des Enseignants du Togo) suite à son préavis de grève dont la cessation des activités scolaires dans le secteur  est prévue pour les 24 et 25 mars 2022. Dans les propos tenus par les autorités en charge de l’éducation à certains responsables du  syndicat et qui nous  sont rapportés (s’ils sont avérés) , il y a de fortes raisons de s’inquiéter de l’ampleur et du degré des menaces et des décisions qui seraient  prises contre les premiers  responsables  dans les jours à venir .Selon le gouvernement , le Syndicat des Enseignants du Togo (SET) n’ a pas de base d’existence légale et n’ a pas par  conséquent le droit d’ appeller les enseignants à la grève. Or , ces allégations contrastent avec celles des responsables du  SET qui disent avoir  enregistré leur organisation syndicale   le 18 juin  2021 dans une commune de la préfecture du Golfe  selon les conditions prévues par la loi en vigueur à l’époque. Cette passe d’armes entre le gouvernement et le SET risque de provoquer encore des perturbations dans le secteur quelques jours après le mémorandum d’entente signé par le gouvernement et quelques organisations syndicales. Dans ces circonstances, le dialogue inclusif avec tous les acteurs reste et demeure la solution et c’est la voie par excellence.

  Le MMLK fidèle à sa vision dont les 6 piliers  sont la non violence, la paix , le dialogue ,le civisme, le leadership et la dignité humaine , condamne les menaces et les intimidations sous toutes  leurs formes et appelle les deux parties à privilégier la voie du dialogue afin trouver des solutions aux problèmes qui   minent encore   l’éducation.

  Le MMLK réitère son appel aux autorités de  la nécessité de  respecter  la fonction enseignante et demande aux enseignants de mener leurs activités dans le respect strict des lois en vigueur conformément aux normes de l’ Organisation Internationale du Travail ( OIT)  . Car les droits aux libertés syndicales et de grève sont constitutionnels et ne sauraient être mis en cause par quelque disposition que ce soit. Autrement, ce serait des lois liberticides , donc  antagonistes au respect de la dignité humaine.

Lomé, le 20 mars 2022

MMLk- la voix des sans voix

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