« La dictature du clan Gnassingbé amène immanquablement la pauvreté, la corruption et  l’échec dans tous les domaines ».

La fin de l’année arrive sur ces grands chevaux, les directeurs de sociétés ne  vont pas lésiner sur les pots-de-vin. Ils vont soudoyer des officiels,  les  représentants des  partis, les officiels des institutions qui faussent les scrutins, acheter les médias et tourner la tête des intellectuels.

Aujourd’hui,  sous l’aspect de la vénalité des dirigeants politiques. Le Togo est gangrené par une corruption systémique, Relative au système du clan Gnassingbé dans son entièreté.

.Le Togo s’impose comme un petit royaume primitif des Gnassingbé, par son système voyou et mafieux, où la confiance même dans les familles référence de sagesse a disparu.

 la corruption a atteint son apogée dans le cercle du pouvoir dans tous les domaines, la surfacturation, les marchés de gré à gré, les éléphants blancs, le détournement du denier public des financements des travaux immobiliers, des routes, dans des contrats militaires colossaux, du pétrole, des médicaments pour les pharmacies, sur les matières premières dont l’histoire a montré qu’ils se prêtaient particulièrement au copinage et aux manigances., impliquant des contrats aussi lucratifs que corruptibles. Cette emprise est intensifiée par la prédominance dans l’aéronautique, les télécommunications,  et l’informatique, qui appellent au commerce par la concurrence déloyale des « copines mafiosa » et au trafic d’influence.

Dans cette débauche de capitalisme financier où se sont vautrés les élites du nord et le reste du monde de la politique au papa s’est laissé gagner par le cancer de la corruption, à la fois direct et contourné, légal et illégal. « Ce qui est bon pour les élites corrompus du clan Gnassingbé est bon pour le Togo ». Nouveau mot d’ordre : « Ce qui est bon pour Pya et Kara  est bon pour le Togo. » Assurément, la corruption est devenue systémique au Togo et elle ne concerne pas seulement des conglomérats, mais des agences d’audit et des notations des concours de l’administration.

La plupart, les suborneurs sont des hommes en boubou ou en costume, des initiés maçonniques, et des mafiosa, employés à promouvoir la fortune du clan Eyadema qui, en retour, décidera de la leur.

La corruption est un concept de gouvernement  qui prend toute son ampleur rhétorique dans les guerres de pouvoir.

C’est un instrument de mobilisation des foules,  elle sert avant tout à dénigrer et discréditer  des élus ou à évincer des rivaux politiques.

 La corruption touche  le contexte de la politique, de l’économie, à la finance, à l’église, au sport, aux arts, à l’éducation, aux relations sociales, aux journalistes, aux corps habillés et à la diaspora.

 Au Togo d’Eyadema, la politique et la société civile sont étroitement imbriquées. Puisque la corruption affecte aussi bien la sphère politique que la société civile, le problème ne tient pas tant à la corruption en soi qu’à ses proportions, à sa virulence et à sa banalisation.

Les courtisanes des autorités ont un budget officiel pour se payer leurs robes, leurs bijoux et leurs voyages d’agrément sous forme de frais de déplacement professionnel, les esclaves togolais travaillent s’appauvrissent et permettent au clan Gnassingbé de mener une vie de nababs.

Le système du clan Gnassingbé  s’apparente à des sociétés dites primitives a préservé la sphère publique qui ne se distingue pas de la sphère privée.

Les institutions de justice au Togo ont perdu leurs lettres de noblesse par la vénalité, les juges mènent une vie mondaine de riches entrepreneurs alors qu’ils sont des fonctionnaires.

La corruption des juges par les commerçants, la diaspora, les officiels concourent à la loi de la jungle, à l’arbitraire.

En Europe, ils seront tous en prison compte tenue de leur niveau de vie par rapport à leur salaire. .

Le trafic des organes se font aux yeux des autorités, nos parents sont tués et leurs organes sont enlevés et vendus en occident avec la complicité des cadres administratifs.

Aux côtés des lobbies et groupes de pression, loin devant les syndicats, ils graissent la patte aux politiciens de tous bords. .

Les rivalités ordinaires seront exacerbées par la ruée vers les ressources toujours plus rares que sont l’énergie, les pierres précieuses, les denrées et l’eau, tandis que l’explosion démographique restera le fait de pays en proie à l’instabilité chronique et à la misère, dont certains sont dotés de ressources naturelles très prisées, sous contrôle de petites élites locales.

Jacob ATA AYI

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