La Communauté internationale commémore ce vendredi 26 juin, la Journée Internationale des Nations Unies pour le soutien aux Victimes des actes de Torture. Dédiée à l’élimination des actes de torture, la Journée a été l’occasion pour le Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT), de revenir avec les professionnels de médias sur les recommandations adressées à l’Etat togolais dans le sens de la lutte contre la torture, surtout en cette période de crise de coronavirus, où plusieurs cas de torture ont été signalés.

La torture est définie comme un crime et son interdiction qui fait partie du Droit international, s’applique à tous les Etats y compris le Togo.

Dans le cadre de la commémoration du 26 juin, la Journée dédiée à cet effet, le CACIT revient une fois encore, sur les recommandations adressées à l’Etat togolais dans le sens de la lutte contre la torture.

L’objectif étant de susciter l’engagement des plus hautes autorités et des médias dans la lutte contre le phénomène.

Pour le CACIT, depuis l’instauration du couvre-feu le 1er avril 2020 et sa levée le 09 juin de la même année, « il ressort que dix-neuf (19) allégations de violation des droits de l’Homme dont deux (2) décès, situation aggravée par un nouveau décès » ont été relevées.

En ce qui concerne le milieu carcéral, l’on note une détérioration des conditions de vie des détenus de la Prison civile de Lomé avec l’apparition de la Covid-19.

« Au moins 150 détenus de la Prison civile de Lomé ont été testés positifs au Covid-19. Ce qui constitue des traumatismes psychologiques pour ces pensionnaires », a rappelé le CACIT.

Des propositions

Partant du constat que des violations graves de droits de l’Homme ont été commises en cette période de crise de coronavirus, le CACIT note une fois encore la nécessité, de prendre en compte les défis liés à la situation des victimes directes et indirectes par les acteurs étatiques et non étatiques.

Et ceci, « par la réparation mais aussi l’effectivité de la justice pour la lutte contre l’impunité ».

Mais il est à rappeler dans le sens que le CACIT a initié avec l’appui de l’Organisation Mondiale contre la Torture (OMCT), ce qu’il convient d’appeler l’observatoire pour la prévention et la lutte contre l’impunité au Togo.

Un mécanisme qui apparaît aujourd’hui comme un outil de monitoring d’évaluation et d’accompagnement des victimes de torture.

@gapola

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