J’ai vu des images de femmes revendeuses de pain, battre les pavés au rythme des cris de lamentations. Qui, objectivement s’étonne  de ce qui nous arrive? Il faut juste réfléchir, ici et maintenant, à la solution alternative la plus efficace possible.

 Dès l’instant où nous nous sommes attachés au pain, produit de blé que nous ne produisons pas sur place, nous devrions logiquement nous attendre à cette situation.

Donc désormais, mobilisons nos énergies pour produire ce que nous consommons ou nous sommes censés consommer. Sans quoi, nos problèmes au Togo comme dans beaucoup de pays en Afrique, ne font que commencer.

De toute l’histoire économique des pays à économie forte, personne n’a vu les traces d’une dépendance si totale sur le plan alimentaire d’un peuple, vis-à-vis de l’extérieur.

  La règle a toujours été, de tout temps, de produire ce que le peuple consomme et c’est après avoir satisfait ce besoin national, que l’on exporte, pour nourrir d’autres bouches à l’extérieur. C’est du bon sens non?

Voilà pourquoi il est forcément incongru et naturellement aussi désolant, de voir nos autorités encourager la culture, sur nos sols, des produits qui ne servent exclusivement qu’à alimenter l’industrie extérieure, notamment d’Europe, un peu comme cela se faisait en temps colonial.

 Et tout ceci, sans rien initier de déterminant et de motivant dans la culture de nos produits locaux, base première de notre alimentation.

Luc Abaki

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