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Togo / Harcèlement sexuel, Partouze, Sévices corporels, Menaces de mort…: Voici Comment des Togolais Vendent Leurs Frères aux Libanais de SNI de Gbatopé

Togo / Harcèlement sexuel, Partouze, Sévices corporels, Menaces de mort…: Voici Comment des Togolais Vendent Leurs Frères aux Libanais de SNI de Gbatopé

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Il faut sauver les employés togolais de la Société nouvelle industrie (SNI) de Gbatopé. C’est le cri d’alarme qu’il y a lieu de lancer ces derniers jours à travers tout le pays. DEVIAGUE, AMEYIBO Éphraïm, AMEYIBO Elolo, PASCAL, JUSTIN, FELIX, GOGO, PALOUKI, BIAM, AMAKOE, KASSEGNE, DANSSOUVoici les visages des capitaines « Domato » des temps modernes qui, tapis dans les usines de la Société nouvelle industrie (SNI) de Gbatopé, accomplissent avec un zèle inouï la volonté de leurs maîtres libanais et livrent leurs frères togolais à ces nouveaux esclavagistes. Savez-vous ce qu’ils font avec leurs frères togolais dans cette usine à Gbatopé? Découvrons-le ensemble le long de cet article.

Dans un précédent article publié sur notre site, nous avons révélé certaines méthodes qui ont cours dans cette société tristement célèbre. Une société détenue par des Libanais qui ne respectent aucune loi togolaise. En continuant nos investigations, on découvre qu’il y a pire qui se passe à l’intérieur de ces enclos, avec la complicité des Togolais à la recherche d’une pitance.

A la SNI de Gbatopé, le droit des travailleurs, le code du travail et la dignité humaine ne sont pas inscrits à l’agenda des responsables. « Tout Togolais qui, à la quête de son pain quotidien et qui par malheur se retrouve à la SNI de Gbatopé, se rendra compte qu’il est dans un enfer terrestre », confie un ouvrier qui a déjà été battu au sein de l’usine.

Le Directeur général de la société, Taleb Mazeh s’est fait entourer de ses frères libanais et des Togolais pour pouvoir mieux contrôler les travailleurs, les torturer et en même temps leur interdire de réclamer leurs droits.

C’est ainsi qu’il a recruté un certain FAYSALL comme superviseur, un Libanais, obsédé sexuel, tortionnaire, indésirable et chassé dans d’autres usines du Grand Lomé, mais accueilli à bras ouverts à la SNI de Gbatopé.

C’est ce sinistre individu qui a mis en place une équipe de clowns composés de Togolais qu’il utilise pour maltraiter les employés. Ils sont généralement des contrôleurs qui mettent la pression aux travailleurs dont les doigts finissent sectionnés dans les machines de l’usine. Ces accidents de travail ne sont déclarés à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), les ouvriers blessés abandonnés sans soin.

Sévices corporels et tortures

Pour punir certains employés qui tentent de réclamer leurs droits face à toutes les injustices qu’on leur fait subir, ces contrôleurs togolais, sur injonction de leurs maîtres, mettent les ouvriers dehors dans la nuit profonde sans protection.

« C’est le cas par exemple du camarade AYITE YAYRA qui, pour des raisons de santé, était jetée dehors par le contrôleur DANSSOU. Au cours de cette nuit profonde, AYITE YAYRA était exposé au froid et aux moustiques. Ce qui a aggravé considérablement sa maladie et entrainant sa mort le 13 Septembre 2025 », apprenons-nous de notre source au sein de la société.

« La négligence du chef d’usine et les superviseurs ont aussi occasionné la mort du travailleur TOYI à la suite d’une crise en plein service. Plusieurs travailleurs sont morts de la même manière », ajoute-t-elle.

Quant au contrôleur togolais DEVIAGUE, très aimé par le Libanais FAYSALL à cause de son zèle, il a pour habitude d’administrer des sévices corporels aux travailleurs, et même renvoie d’autres de l’usine sans autre forme de procès.

Les autres contrôleurs togolais AMEYIBO Éphraïm, AMEYIBO Elolo, PASCAL, JUSTIN, FELIX, GOGO, PALOUKI, BIAM utilisent les mêmes méthodes pour rendre la vie dure à leurs propres frères ouvriers togolais. FAYSALL est toujours dans les bonnes grâces du Directeur général, Taleb Mazeh, à cause de cette équipe de tortionnaires qu’il instaurée dans l’usine à Gbatopé.

Un autre, Abdallah Nemer (Libanais aussi qui tient un fusil sur la photo) qui ne comprend même pas français, langue de travail au sein de la société, arrivé en 2022, a été nommé chef d’usine. Il a pour méthode de travail, la violence et la terreur.

« C’est ainsi qu’un 18 octobre 2024, il

a affiché un curieux programme de travail en vue de nuire les travailleurs tous simplement parce que ces travailleurs réclamaient pacifiquement l’amélioration de leur condition de travail. Il a tabassé des travailleurs Togolais jusqu’au sang. Ils ont réussi à blessé et rendre handicape à vie certains des travailleurs », révèle notre source. Mais il n’a jamais été inquiété.

Un autre superviseur libanais, Huissen exerce des voies de fait sur les ouvriers, même sur des délégués.

Défiance vis-à-vis des autorités togolaises et licenciements abusifs

Ces Libanais, selon nos informations au sein de la société, crient à qui veut l’entendre qu’ils n’ont pas peur des autorités togolaises. Ils sont allés jusqu’à déclarer, à en croire les ouvriers, qu’ils ont la justice togolaise en poche.

« Le PDG, de par son pouvoir économique a ordonné à ses compatriotes libanais de ne jamais répondre à aucune convocation que ce soit à la justice, à la gendarmerie ou à la direction régionale du travail », lit-on dans un rapport produit par les employés sur la situation au sein de l’usine.

Le rapport pointe du doigt un certain AMAKOE, juriste togolais qui « s’acharne à défendre farouchement ces expatriés libanais dans leurs forfaitures envers les travailleurs togolais ». Ce juriste encourage même les Libanais à ne pas respecter les textes de la convention de la zone franche, selon nos informations.

Huissen, quant à lui, « déclare sans peur être l’un des plus grands briguant du Liban. Ce qui l’amena à agresser les délégués, tout en infligeant injustement les mises à pied de 15 jours et de plus, diminuer considérablement leur revenu mensuel », selon le rapport des ouvriers.

Pendant les heures de travail, « le superviseur ou ses collaborateurs contrôleurs se chargent de faire le gendarme derrière les travailleurs. Moindre geste du travailleur équivaut à une sanction ou à un licenciement abusif. Tout ceci contre un salaire inférieur 25.000 ou 35.000 franc CFA. Les caméras de surveillance placée partout dans les salles de production leur permettent de punir les travailleurs », dénoncent les ouvriers.

FAYSALL distribue anarchiquement des lettres d’explication. Ce qui constitue un problème crucial pour les travailleurs. Il a créé des sections de pénitence, une sorte de camp de concentration pour ceux qui aspirent aux changements, notamment les délégués et ceux qui vont à l’encontre de son désidérata.

Lui et les autres superviseurs utilisent les sanctions (les mises à pied) pour réduire considérablement le salaire des travailleurs. Le chef d’usine, Abdallah Nemer trouve plaisir dans cet acte.

Harcèlement sexuel des femmes et partouzes dans l’usine

A la SNI de Gbatopé, la dignité de la femme, même mariée est foulée aux pieds. Ces maîtres esclavagistes libanais avec leurs complices togolais soumettent des ouvriers femmes aux harcèlements sexuels. Celles qui résistent sont tout simplement persécutées et même renvoyées de la société.

Le superviseur libanais HUISSEN avec son complice contrôleur togolais KASSEGNE organise des partouzes avec des filles contraintes de céder à leurs avances au sein de la société, dans un coin de l’usine qu’ils ont transformé en baisodrome.

Non seulement ils couchent avec les filles ou femmes mariées, mais aussi, selon les confidences de certaines d’entre elles, ils filment les ébats sexuels. « Toute fille qui travaille à l’usine et qui ne cède pas à leur avance est persécutée jusqu’à ce qu’un licenciement abusif s’en suis », indique notre source.

MAZEM et MAJI, deux autres Libanais, se joignent à ces obsédés qui considèrent les femmes dans l’usine comme des objets sexuels. L’immoralité et la déshumanisation sont les maux que vivent au quotidien les travailleurs dans cette société.

Cris d’alarme des employés

Les employés regrettent la démission et l’absence de l’Etat togolais face à l’enfer qu’ils vivent dans la Société nouvelle industrie (SNI). Ce qui encourage les Libanais dans ces méthodes d’une époque révolue.

Ils font appel aux institutions nationales et internationales, notamment les organisations de droit de l’homme, des droits des travailleurs (BIT) à s’impliquer en vue de sauver les travailleurs togolais dans ces conditions inhumaines à la SNI de Gbatopé.

Source: lalternative.info