Fin janvier. C’est la date fixée par l’autorité politique pour payer la gratification exceptionnelle promise aux enseignants. Cette date vient de passer, mais rien sur le compte de ces enseignants.

« Le gouvernement prend l’engagement que des dispositions concrètes seront prises, après étude du rapport, pour qu’avant la fin du mois de janvier 2022, cette gratification exceptionnelle, sur la durée de la mise en œuvre de la feuille de route, à savoir 2021-2026, soit véritablement débloquée », avait annoncé Gilbert Bawara, ministre de la Fonction publique, du Travail et du Dialogue social.

Mais, jusqu’alors rien.  Le Collectif du monde éducatif du Togo (CMET), s’est adressé à Gilbert Bawara dans un courrier. Tout d’abord, ce collectif est revenu sur le cas des Directeurs d’établissements renvoyés, il y a quelques mois, avant de notifier aux autorités le non-respect des dispositions du protocole.

« Le collectif voudrait d’autre part vous signifier que si les enseignants ont fait usage de la grève que vous qualifiez d’illégale, c’est parce que la partie gouvernementale n’a pas respecté les accords. Le protocole d’accord signé en mars 2018 a connu une violation à partir de 2019 par la non indexation de la prime au salaire. Ceci constitue une violation claire de la disposition du protocole qui vise à améliorer progressivement les primes accordées aux enseignants », lit-on dans la note adressé au ministre.

 « Aujourd’hui nous sommes en février 2022 et rien n’a été jusqu’ici fait malgré toutes les propagandes médiatiques faites à ce propos en décembre 2021. Cela constitue une « véritable insulte » à leur égard, exigeant, en outre, le rétablissement des 174 directeurs d’école démis de leurs fonctions et le paiement de la gratification exceptionnelle », poursuit la note.

@togoactualite.com

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