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En conférence de presse samedi dernier, l’ancien interprète d’Étienne Éyadema a brisé le silence et dévoilé la face cachée de monsieur Olympio avec des révélations plus que troublantes. Voici ce que déclarait l’ancien interprète d’Eyadema.
 
Pour commencer je remercie certaines presses qui actuellement font leurs émissions en mina une très belle langue chose qui pourra nous aider à évoluer après. Maintenant revenons au vrai sujet de cette conférence de presse. Nous sommes dans une opposition où nous combattons depuis très longtemps pour notre libération. Nous nous battons depuis les années 60. Dès après le lâche assassinat du père de la nation togolaise Sylvanus Olympio, qui est aussi le père de l’indépendance. Bien sûr qu’il a lutté mais il n’était pas le seul.il avait mené une politique assez saine et étant donné que sa mémoire est dans l’esprit de tout le monde aujourd’hui et à voir ce que nous avons vécu après son assassinat, je le dis, je le maintiens qu’il est le père de la nation.
 
Depuis donc ce moment nous avons commencé la lutte y compris ma personne ici. On nous parle de leader charismatique, d’opposant historique et c’est des mots qui ont été trouvés par la France. Ce que je sais est que quand l’africain est suffisamment bête la France lui trouve de bons attributs.
 
Quand l’africain est digne, orgueilleux, fier, la France s’en méfie. C’est pourquoi quand je vois un africain apprécié par la France, je me dis automatiquement que c’est un imbécile. Et donc que l’on appelle certains ici opposant historique, leader charismatique, je sais ce que cela peut représenter. Même dans l’opposition que nous avons commencé ensemble dès l’assassinat de Sylvanus Olympio, quand je travaillais à l‘ambassade d’Amérique en 1963 quand l’incident c’était passé. Et je crois que nous devons ensemble chercher les auteurs de cet assassinat que je considère est une ombre qui plane sur le Togo, qui nous empêche de faire notre devoir. Car je l’ai toujours dit, Eyadema, petit sergent qu’il était ne pouvait tuer un Olympio. Ce n’est pas possible. Ce n’est pas facile de tuer un être humain. On peut me donner une arme tout à l’heure, un pistolet, un revolver pour tuer l’autre, mais si mon esprit n’est pas supérieur à l’autre, je ne pourrai pas. Eyadema n’aurait pas pu.
 
Alors nous avons avec le docteur Kérim Boukari qui est décédé, que Eyadema avait tué, nous avons notre frère Djobo Boukari qu’Eyadema a également tué, nous avons notre aîné salami qui avait commencé cette lutte dès le lendemain de l’assassinat et ma propre personne quand j’ai su la contribution des états unis d’Amérique, de l’ambassadeur Jean Poulhada dans l’assassinat de Sylvanus Olympio, j’ai déposé ma démission et je suis parti de l’ambassade et depuis lors nous avons commencé la lutte.
 
Je disais il n’y pas longtemps dans le quotidien liberté, que je considère qu’il fait un excellent travail, pour cela je vous dirai quand 1991 j’étais à Cotonou quand on faisait la conférence nationale, on me demandait ce que je pensais de la presse togolaise, en ce temps, elle était vibrante et j’en étais tout simplement amoureux. C’est ainsi que je tombe amoureux de notre presse aujourd’hui, c’est pourquoi je vous ai félicité tout à l’heure du courage que vous avez.
 
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Je disais donc dans ce journal Liberté que Olympio notre frère, Olympio Gilchrist n’a jamais été et n’est pas de l’opposition. J’ai mes preuves, j’ai toutes mes raisons.
 
Je vais vous donner une preuve presque palpable de cela. J’ai quitté la présidence de la république togolaise le jeudi 06 avril 1982. J’étais allé à Cotonou, j’y suis resté quelques temps. Je suis arrivé à paris le jeudi 22 avril 1982, nous avons notre frère qui est aussi dans l’opposition, le beau frère de Gilchrist, monsieur Eric Amerding, que je connaissais parce que nous avons travaillé ensemble à l’UNESCO 66 67. Je savais qui il était. Je lui faisais même le rapport de tout ce qui se passait de malsain à la présidence.
 
Arrivé donc à paris ce matin du 22 avril, j’ai pris mes bagages, je suis allé prendre un petit hôtel, après m’être débarbouillé quelques 5 ou 10 minutes, j’étais allé à l’UNESCO chez notre frère Eric Amerding. Nous avons discuté de 09h du matin jusqu’à 17h entrecoupé d’un petit déjeuner. Le lendemain vendredi 23 avril, nous avons fait la même chose et à midi il me dit, on va aller manger et au restaurant il me dit, Andoche, Gil aussi est à paris, je lui répondis, Gil, qui est ce qu’on appelle Gil ? Quel Gil ? Et Eric me dit, ton Gil. Je renchéris, mon Gil, je connais beaucoup de gil et à Amerding de dire, Gil Olympio. Et je dis ah, il vit ? Ce qui veut dire que je ne l’ai jamais considéré comme capable de faire quelque chose dans cette opposition.
 
J’étais allé à paris, pour voir des gens que je savais, se battaient, j’étais allé me joindre à eux.
 
Je savais que Gilchrist Olympio avait de l’argent, et les origines de cet argent me sont connues tout au moins partiellement connues. Et nous avons besoin de l’argent, dit on que l’argent est le nerf de la guerre. Nous avons besoin d’argent mais je n’ai pas cherché à voir Gilchrist. Cette déclaration d’Eric Amerding que Gilchrist était à paris ce 23 avril, après j’ai rencontré Eric, je cherchais les adresses de ce ceux que je savais étaient capables ou pourraient faire quelque chose dans la lutte pour la libération du peuple.
 
Je cherchais Lawson Merlot, que j’ai rencontré le 5 mai, parce qu’il était difficile de le trouver. Celui-ci dit qu’il n’a pas son adresse. Finalement, je dis voilà mon numéro donnez le lui, on le lui a donné et il m’a appelé le soir. Et nous nous sommes rencontrés le jeudi 05 mai 1982, c’est-à-dire exactement deux semaines. J’ai cherché l’adresse de notre grand frère salami dont je parlais tout à l’heure qui était également en exil et nous avons commencé à travailler.
 
Le mercredi 20 septembre 1982, soit exactement 05 mois après mon arrivée à paris, nous étions à une réunion quand Lawson Patrick, ami de Gil qui lui faisait le rapport de ce qui se faisait et quand il était venu chez nous à la réunion je me suis dis, bien que le connaissant lâche et il est vraiment lâche, peut être changerait il vu tous ceux avec qui nous travaillions. Gilchrist était donc venu à la réunion ce mercredi 20 septembre, nous avons discuté et nous avons dit qu’on va travailler ensemble.
 
Que s’est-il passé quelques temps après ? J’ai fait des propositions à Gilchrist Olympio, connaissant bien la situation de sécurité du pays, je n’avais pas pensé que je mettrai plus de 3 ou 4 mois avant de faire arrêter Gnassingbé Eyadema . Parce qu’il n’avait pas du tout de sécurité. Du tout.
 
Et face à ma proposition Gil me dit, il n’y a pas d’argent. A toutes les propositions la réponse de Gil, il n’y a pas d’argent. Et je dis, allons chercher les sous.
 
Alors, j’ai fait cette nouvelle proposition. Adjoignez-moi trois de nos camarades dont Lawson Patrick et puis deux autres que vous ne connaissez pas, nous irons aux états unis. Je suis interprète de conférences. J’ai couvert l’Afrique un certain nombre de fois, traitant des problèmes africains, alors nous ferions des conférences universitaires là, sur des problèmes africains, sur la situation socioéconomiques de l’Afrique qui intéresse beaucoup de gens et aux états unis les entrées de ces conférences universitaires sont payantes et donc si nous faisons deux mois aux états unis nous aurons un peu d’argent pour continuer la lutte.
 
Alors Gil dit qu’il n’a même pas d’argent pour ce voyage, pour 04 personnes. Qu’à cela ne tienne, j’ai un peu de sous, vous Patrick préparez votre passeport nous allons partir. C’est là qu’il a réagit avec véhémence, non personne ne va aux états unis, que lui il est là, il est déjà connu là. Ce qui veut dire qu’il n’y a que lui seul. Ça été la première querelle que nous avons eu.
 
Ce que je voudrais dire est qu’il est le grand obstacle sur le chemin de la libération du peuple togolais.
 
Dans cet ouvrage, le Togo du sergent en général que j’ai publié en 1983, j’écrivais ceci : « l’indépendance du Togo avait été obtenu grâce à la lutte du peuple, de tout le peuple dans le cadre du CUT parti populaire et nationaliste.
 
Malheureusement ce parti avait un seul et unique leader en la personne de Sylvanus Olympio, émergeant nettement de lot, écrasait tout le monde et par ailleurs n’avait pas su admettre d’autres compromis avec d’autres personnalités. On se rappelle du mauvais traitement infligé à Me Anani Santos, avocat de notoriété internationale d’une très grande intelligence qu’il avait fait emprisonné et enchaîné en permanence dans sa cellule.
 
Cet homme aurait pu lui succéder et obtenir le soutien du peuple. On se rappelle aussi du professeur Messan Aithson, autre cadre nationaliste de grande valeur qu’il avait poussé à l’exil. Ces hommes écartés du parti et éloigné du peuple, le pays était resté avec un seul président qui tué, laissa un vide et un peuple orphelin. Alors les charognards se livraient à leur sale besogne. Olympio était décédé sans laisser de successeur et même pas un seul héritier spirituel. Il est vrai qu’il était commerçant, ainsi n’a-t-il laissé que des commerçants ? Mais des commerçants dépourvus de la dignité de leur père. Mais le peuple togolais pauvre comme nous le disions plus haut n’a rien à vendre et donc n’à que faire des commerçants ». C’est ce que je disais en cette année là, que notre père Sylvanus Olympio n’avait pas d’enfants. Parce que, Olympio était décédé depuis 1963, je suis entrain de parler dans ce livre en 1983, soit 20 ans. Personnes n’a levé le petit doigt pour faire quoi que ce soit. Ce n’est donc pas maintenant que je désavoue Gil, je le désavouais depuis longtemps.
 
A propos de cela, son aîné qui est quand même un peu plus humain, un peu plus sociable, le frère aîné de Gilchrist Olympio, Bonito Olympio qui m’avait téléphoné, j’étais à paris il me dit, félicitations pour ton livre, pourquoi ne viens tu pas à Londres pour voir comment commercialiser cet ouvrage. Et là j’ai dit que je n’avais pas d’argent et effectivement je n’en avais pas. Il téléphone à son frère gil à paris, lui demandant de me faire un billet d’avion et de me mettre quelques sous en poche pour que je vienne. Gil demande à son frère s’il a lu le livre, Bonito dit oui et qu’il trouve que c’est un bel ouvrage et Gil lui dit, tient lit cette page là où on dit que notre père n’a pas laissé d’enfants.
 
Et bonito me rappelle ah bon, donc tu nous as traités d’imbéciles dans ton livre et je répondis à chacun son jugement.
 
Voilà pour ce qui concerne le leadership, je ne crois pas que jusqu ’à présent nous en ayons trouvé. A la première conférence de presse que j’avais tenue il y a quelques mois, je disais qu’il faudra que nous nous trouvions un leader. Je vous parlerai de ce manque de leadership par cet exemple ci. La conférence nationale c’était tenue et à laquelle avait participé des gens qui n’avaient aucune vocation, aucune mission, qui avait trouvé la conférence comme une fiesta, comme un festival. Un exemple. Quand en novembre les gens avaient voulu faire une grève illimitée, moi j’étais déjà à Cotonou. De Cotonou, quand je l’ai appris, j’ai dit écouter ne faites jamais ça. Cela ne se fait pas. Vous venez de faire une grève de trois jours qui avait reçu la participation de toute la population. Si nous considérons que nos frères kabyè constituent au moins 10% de la population et qu’il y ai eu 97% de participation à cette grève là, c’est-à-dire que au moins 7% de nos frères kabyè y avaient participé. La vérité ici est que tout le monde souffre et excusez moi nos frères kabyè souffrent plus que nous.
 
Je connais le nord, quand je suis rentré encore dernièrement en 2005, j’ai fait presque un an en visitant le pays en voyant ce qui s’y passe. Cette grève de trois jours avait déjà prouvé au monde extérieur qu’Eyadema était vomi. Et donc quand ils avaient voulu faire une grève illimitée, j’ai dit, ne le faites pas, ils ont insisté. Vous voulez faire la grève le 16, en syndicalisme aucune grève ne se fait en milieu de mois. Nulle part sur la terre cela ne s’est fait.
Le coupe Faure Gnassingbé (g) et le traitre national Gilchrist Olympio (d) | Photo ; Republicoftogo
Le coupe Faure Gnassingbé (g) et le traitre national Gilchrist Olympio (d) | Photo ; Republicoftogo
 
Ils lancent une grève le 16 novembre alors que personne n’avait plus de l’argent dans les poches, c’était criminel. Juste pour vous dire que nous n’avons pas de leadership.
 
Maintenant pour retourner à la situation de l’UFC avec Gilchrist Olympio, dans cet ouvrage sur les conférences en Afrique, je n’ai dit que du bien de Gilchrist Olympio. Parce que je me suis dis le moment est venu, le peuple est derrière l’esprit de son père et non derrière lui et donc dans mes analyses dans ce livre ci, je n’ai parlé que de bien de gil. Quand gil l’a appris, j’étais allé le voir, il m’a payé un livre à 500 000 francs parce que, on a dit du bien de lui. Dans le premier dans lequel on n’a pas dit du bien de lui, il a refusé qu’on le ventile.
 
Ce que je sais par exemple de Gilchrist également, c’est qu’en 1977 il y avait eu une tentative de coup d’état par mercenaires interposés. Ce coup d’état aurait pu aisément réussir sinon par le fait de Gil. Gil a reçu de l’argent d’Houphouët Boigny pour organiser ce coup d’état. Et il envoyé des mercenaires qui ont passé deux mois à Lomé, à l’hôtel le boulevard, qui ont déjeuné avec colonel Assila, avec commandant Assih, avec Eyadema lui-même.
 
Le moment venu pour faire le coup d’état Gilchrist dit non qu’il ne faut pas le faire. Qu’il est à une réunion à New York. Topskin qui est le chef de cette équipe lui dit, mais qu’est ce que ça veut dire, pourquoi ? Il dit remettez ça à plus tard.
 
Ils remettent à 10 jours. Les 10 jours arrivent, l’équipe dit, nous allons faire le coup d’état tel jour, Gil refuse encore une deuxième fois. La troisième fois les gens lui disent nous, nous voulons faire ce coup d’état, nous le ferons mercredi prochain et si vous ne venez pas, nous remettrons le pouvoir, à un officier du sud.
 
Gil pour éviter cela, recrute trois autres mercenaires qui avaient pour mission de faire échouer le coup. Ces trois mercenaires étant partis de Londres, venant sur Accra mais transitant sur Zurich. Il y avait trois vols quotidiens, Londres Accra dans le temps.
 
S’ils prenaient le vol à Accra peut être le plan qu’ils avaient ne réussirait pas. Ils avaient préféré passer par Zurich. Ils avaient suffisamment bu, et quand on a appelé leur vol pour qu’ils embarquent, ils avaient dans leurs sacs des objets étranges, la police leur demanda, qu’est ce que ça veut dire tout ça ? Ils répondent en titubant qu’ils allaient à Accra pour faire un coup d’état dans un pays voisin du Ghana.
 
La police ne pouvait pas comprendre tout ça et ils furent arrêtés, ce qui était leur souhait, la police a prit leurs passeports, ils ont appelé Scorton Dia à Londres qui a dit qu’il les connait. Ce dernier savait qu’un coup allait se faire au Togo mais n’a rien dit, il l’a signalé à la maison blanche à Washington qui a appelé madame Johnson qui était l’ambassadrice à cette époque en 1977, elle a réveillé Eyadema à 01H du matin pour lui dire qu’il y a un coup d’état en préparation faites attention. Gil ayant suivi cela appelle Topskin, un sergent de la Royal Air Force du Royaume Uni états unis pour lui rendre compte.
 
Houphouët Boigny était obligé de l’avouer à Eyadema lors de leur sommet sur le cacao du 20 octobre 1979, Eyadema se plaignait, oui nous sommes collègues mais tu finances mes ennemis pour venir me tuer.
 
A Houphouët de répondre, oui nous sommes collègues peut être mais vous êtes mon fils que effectivement ces enfants lui il les aidait jusqu’en 1977 mais ayant vu qu’ils n’étaient même pas capables de réussir leur coup il les a laissé tomber.
 
Pour ce qui concerne cette tentative de coup d’état d’avant 1977, quand j’ai eu la bande que j’ai transcrite et traduite je suis allé à paris où j’ai cherché Lawson Merlot, la deuxième personne que j’ai cherché après Eric Amerding, et je demandais à merlot, mais qu’est ce qui s’est passé par rapport au coup d’état, Lawson me dit, ce n’est pas cet imbécile de Gil ? Mais en quoi est ce qu’il est imbécile ? et il avait répété in extenso ce que Topskin a dit à Eyadema, colonel Assila, commandant Assih, Laclé et Ocloo.
 
Quand Topskin est allé voir Eyadema, il a donné un plan à Eyadema et il dit à Assila,« I know You are a true soldier, étudie ce plan et voit si avec ce plan nous pouvons tuer Eyadema et vous tous avec ? » Assila l’a vu, l’a passé à Assih et dit oui, vous pouvez réussir.
 
Topskin de dire, qu’ils avaient fait 06 plans et qu’il n’y avait pas de similitude entre aucun plan. Et s’il ne retournait pas à Denou (une petite ville au sud du Ghana à la frontière togolaise ) d’ici quelques heures, le coup aura lieu. Et il réclamait un million de dollar ce qui faisait 250 millions de francs CFA.
 
Eyadema a appelé Klutsè Michel qui était le directeur de la BCEAO, de lui ramener 300 millions ce que Topskin a prit avant de partir. C’est vous dire que Gil n’a jamais voulu la libération de ce peuple.
 
Déjà Gilchrist a pour épouse aujourd’hui une ancienne pute d’Eyadema, que je connais, que beaucoup de gens connaissent mais ils se taisent.
 
Non seulement qu’elle était une pute d’Eyadema, il la passait à Omar Bongo et à Mobutu Sésé seko Kuku Ngbendu Wa Za Banga. Comment quelqu’un qui est bien pensant, qui sort d’une maison responsable peut agir de cette façon ? Gilchrist Olympio, après 77, nous avons voulu faire un autre coup d’état en 1985, Gilchrist l’a su par Lawson Francisco et nous a directement trahi à Eyadema. En septembre 86 aussi, un coup qui avait réussi, Gilchrist l’avait trahi par un certain Ouzou, un petit sergent dans la police qui a volé, on voulait l’arrêter et il a fui pour se réfugier au Ghana. Il est allé voir Gilchrist qu’il était opposant, ce dernier l’a prit et le met dans le top niveau de l’organisation. Lawson merlot s’y était opposé, Lawson Francisco aussi mais Gil a insisté et s’est ainsi que le coup a foiré.
 
Pour revenir à la conférence nationale, les ¾ au moins voulaient le professeur Léopold Gnininvi, secrétaire général de la Convention Démocratique des Peuples Africains ( CDPA ), un parti pouvait être candidat. Gilchrist est allé voir professeur Gnininvi pour lui faire des propositions qu’il a refusées.
 
Il était allé voir Joseph Kokou Koffigoh qui a accepté juste pour faire capoter la conférence et s’est ce qui s’est passé.
 
Récemment pour prouver sa méchanceté, sa ténacité à briser tous nos efforts, Gilchrist et cela est vrai, était allé voir le président ghanéen John Atta Mills, un mois et demi après sa prise de fonction, ce qui prouve que soit Gil est méchant ou qu’il n’est pas intelligent. J’ai participé directement à la campagne de NDC en 2004 et en 2008. Connaissant la politique je ne suis pas allé voir Atta Mills que je connais personnellement pour lui demander quoique ce soit.
 
Et donc Gil était allé voir Atta Mills et il a été renvoyé, parce qu’il a un dossier qui n’est très beau, très gai. Maintenant pour que quelqu’un d’autre ne puisse aller voir Mills et qu’on le reçoive, Gil est venu à Lomé dire qu’il a vu le gouvernement ghanéen qui est disposé à les aider. Ce qui était faux.
 
Ma mission principale est de déshabiller Gilchrist Olympio, pour que les Togolais sachent qu’il n’a jamais été de l’opposition. Je suis très heureux qu’il s’est dévoilé, qu’il s’est exposé lui-même ( en signant cet accord contre nature avec le RPT ). Il nous reste à nous de savoir comment reprendre la lutte pour libérer le peuple, pour pouvoir nous libérer.
 
Pour cela je le dis, le Togo souffre de la France. Le peuple togolais courageux vaillant et travailleur, souffre néanmoins du peuple français, peuple indigne, incapable, sournois, perfide qui a toujours réussi à faire son histoire grâce aux peuples africains.
 
Comme le disait bien leur François Mitterrand, sans l’Afrique, la France n’aura pas d’histoire au 21e siècle. Notre ennemi principal c’est la France, elle ne veut pas du tout que nous évoluons.
 
Nous devons tout simplement nous rappeler cette déclaration de Charles De Gaulle, ce fameux 2 février 1944 que l’Afrique n’a pas droit à l’indépendance même pas à la simple autonomie interne.
 
La France préfère les imbéciles. Prenez cet exemple, jacques Chirac, quand il était maire de paris, nous étions à paris le 27 octobre 1981. J’étais avec Eyadema dans son salon quand le téléphone sonne. Je prends le téléphone, il dit, mon général je suis au garde vous. C’est jacques Chirac, un civil qui se met au garde vous à un sergent.
 
Mon général je suis au garde vous, je dis mais, qui êtes vous ? À qui voulez vous parler ? il dit mon général, je dis, c’est ce qu’on vous demande. Vous êtes qui ?
 
Il raccroche. Eyadema demande ce qui se passait, je lui dis que c’est quelqu’un qui s’est trompé de numéro.
 
Quelques instants après le téléphone sonne et il dit que c’est jacques Chirac et je dis de quel service ? il dit qu’il est maire de paris. Je dis ah vous avez de la chance car dans notre délégation il y a votre homologue de Lomé, je peux arranger à ce qu’il vous reçoive.
 
Il raccroche. Eyadema dit c’est qui ? je dis c’est un monsieur qui dit qu’il s’appelle jacques Chirac.
 
Il bondit et dit qui ? Quoi ? C’est le président, et je dis à Eyadema ce n’est plus Mitterrand qui est le président ? Il dit non, c’est eux qui ont les barbouzes.
 
Il semble que Chirac a rappelé encore et Eyadema lui de venir. 40 minutes après, l’autre se pointe.
 
Il était parti chercher combien ? 03 milliards de nos francs.
 
Voilà pourquoi c’est important que nous reprenions la lutte et que nous sachions que notre ennemi principal c’est la France.
 
Source : [18/10/2010 | 07/10/2014] Fabbi Kouassi
 
27 Avril
 

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