Le régime a finalement eu pitié des Togolais qu’il a malmenés pendant plusieurs mois et décidé de rouvrir les frontières terrestres. Ouf ! Les Togolais avaient eu beau crier ; les Ghanéens de l’autre côté de la frontière avaient beau manifester, Faurevi et ses apparatchiks étaient restés de marbre. Alors que le Covid-19, bombardé par Satan II de Poutine, avait disparu des écrans radars. Mais du côté togolais, les gouvernants ne voulaient rien entendre.

Alors que les populations ne s’y attendaient plus, c’est le moment choisi par la minorité pilleuse pour rouvrir les frontières. Au-delà du fait que cette réouverture des frontières permettra la bonne circulation des personnes et faciliter les échanges commerciaux entre le 228 et ses pays limitrophes, cette décision ne va cependant pas plaire à certains. Eux, ce sont les « kpovito » (soldats) du 228. Il faut dire c’est le corps de métier au Togo auquel la fermeture des frontières a le plus profité.

Par exemple, pour traverser la frontière à Hilacondji, il faut payer 1000 frs CFA, à l’aller comme au retour. A voir le nombre de personnes qui traverse cette frontière quotidiennement, les hommes en treillis devraient se constituer d’énormes trésors de guerre.

« – Monsieur, c’est 1000 Frs ? Si vous n’en avez pas, vous ne passez pas. – Chef pardon ! – Monsieur je dis, c’est 1000 Frs, si vous n’en avez pas, cédez la voie aux autres ». Voilà les marchandages auxquels on assiste on assiste à la frontière.

Mais aujourd’hui, le business a pris fin, au grand désarroi des hommes en calotte et godillots. Mais pas totalement. Puisque, dorénavant pour traverser les frontières du côté du Ghana comme du Bénin, il faut présenter un pass vaccinal. Nos soldats qui ne sont jamais à court d’imagination, vont trouver un autre filon juteux pour rançonner les voyageurs.

Ce pass vaccinal est une aubaine pour les militaires de combler le manque à gagner avec l’ouverture des frontières. Il suffit pour les voyageurs anti-vaccin de glisser un petit billet et le passage est libéré. Comme quoi, rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme.

Liberté Togo