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« L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir. Seule la lutte libère. » Thomas SANKARA

« Jeunesse Togolaise, soldats de l’espérance, soldats de la liberté, fille et fils dynamiques, Formons tes bataillons pour faire échec aux projets parricides du clan Gnassingbé, accompagnent tes mamans, marchons avec passion, avec raison, avec dignité avec audace pour que triomphe cette grande œuvre pour la révolution, alors plante ton drapeau tes fanions sur les remparts des barricades si un seul est troué par un fusil, un boulet, une balle, alors courrons tous pour mener une vengeance par tous les moyens de cette profanation ».

Gémissons, Gémissons, Gémissions et espérons pour les enfants tués par le clan Gnassingbé Eyadema, ses sbires, ses thuriféraires et ses taupes.

Femmes héroïques, dignes amazones du temps moderne, notre pays traverse une période turbulente par le manque de respect de la signature de l’accord du cahier de charges de la CEDEAO du 31 Juillet 2018
Femmes togolaises, mères de tous les enfants du Togo, courageuses épouses des martyrs, veuves de la dictature du clan Eyadema Gnassingbé et de son fils Faure Gnassingbé, héroïques commerçantes et infatigables travailleuses, l’épopée de l’histoire de la libération s’écrit avec tes enfants martyrs du nord au sud du Togo.
Femmes Togolaises armées de courage et de témérité, résistent et sortent glorieuses pour mériter le respect des amazones du XXI siècle et vos noms seront chantés à travers tous les temps et dans le monde, en dignes filles d’Afrique par le courage de tes valeurs.

Depuis cinquante années du règne des Gnassingbé, plus de 7 000 de tes enfants et de tes maris ont été tués dans les camps par les massacres de fréau Jardin, dans les camps tristement célèbres de Kazaboua Agombio, à la prison de Mango, de Mandouri, dans le camp de redressement d’otadi localisé dans les plateaux d’Akposso sous le père Eyadema, et sous le fils à ANR dans la capitale Lomé, au camp de la gendarmerie nationale et dans les villes assiégées(Sokodé, Mango, Bafilo, Agoè) ;
Le monde entier est témoin de ton habillement de deuil, de tristesse éprouvée, le noir avec le drapeau du Togo dans la main, sur tes jolies hanches, enturbanné sur la tête, en petit fanion dans la main pour chanter ton amour à la mère patrie, à la paix, à la modernité et à la lumière pour s’éloigner de l’obscurantisme du clan Gnassingbé et prendre à témoin l’histoire de ta différence avec le clan Gnassingbé du temps des dinosaures.
Femmes Togolaises manifestent ta colère folle contre le fils Eyadema, un chef ubuesque, confiné par sa gestion mafieuse, cynique, cruelle, mesquine, vulgaire, et arbitraire, son incapacité à se défaire des gênes du papa Eyadema.
Tel père, tel fils, tout passe par la force, par la méchanceté, par la dramaturgie du politique et aucune légitimité politique, aucun amour du peuple,

Femmes togolaises réclament pour la justice des familles, pour la liberté individuelle et collective, tes droits à s’indigner pour mener la révolution et demander le départ du clan Gnassingbé de ce pouvoir démoniaque d’un autre temps.
Femmes togolaises, mères de tous les fils de la nation, par ta foi, ton courage et ta témérité, ton imagination, tes idéaux, tes visions, ton énergie, nous voici à l’aube du changement au Togo, soyez le levier de la renaissance, pour transformer l’ordre arbitraire en ordre juste, en ordre de paix en ordre de progrès socioéconomique.
Reprenez la flamme de l’épopée « Ablodé » pour sauver la république de la dérive monarchique, de la misère quotidienne, de l’exploitation frauduleuse des ressources minières du pays de la rafle de vos enfants assassinés comme des poulets sacrificiels pour des rituels macabres et lugubres.

Liberté pour le Togo.

Jacob ATA-AYI
 
source : Par Jacob ATA-AYI
 

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