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Le numéro un togolais mérite de figurer dans le livre Guinness record car il démontre depuis huit (08) ans qu’il préside par la force des choses aux destinées du Togo, qu’il est bien plus fort que tous les togolais ainsi que toute la communauté internationale qui a visiblement décidé de soutenir le gangstérisme d’Etat vieux de près de 50 ans dans ce petit pays d’Afrique de l’ouest.

Les togolais assistent depuis l’arrivée rocambolesque de Faure Gnassingbé au pouvoir, presque impuissants à l’exécution d’un plan savamment orchestré d’élimination pure et simple de tous ces togolais décidés à combattre la dictature héréditaire et féroce qui régente leur pays depuis 38 ans sous Gnassingbé Eyadema et bientôt 10 ans sous le fils.

Les années Faure Gnassingbé semblent battre le records d’ignominies, de crimes contre l’humanité, d’impunité et de totale insoumission aux décisions de cette communauté internationale dont le Togo fait partie depuis la création de l’ONU. Ainsi depuis janvier 2013, pour faire court dans le repère de la chronologie des évènements puisque les crimes odieux sous Gnassingbé 2 ont effectivement commencé avec son accession au pouvoir dans un torrent de sang où les auteurs de ces aberrations contre l’humanité sont libres et continuent de narguer les victimes malgré les différents rapports d’enquêtes nationales et internationales.

Depuis donc les incendies criminels des marchés de Lomé et de Kara en janvier 2013, dont les auteurs se retrouvent autour de Faure Gnassingbé comme le savent l’opinion nationale et internationale du fait des conclusions d’enquêtes des experts français que le pouvoir lui-même a commis soutenu par les dernières révélations de Loum Mohamed alias Toussaint Tomety, principal témoin dans ces drames selon le pouvoir, mais qui s’est rétracté à plusieurs reprises déjà et ce devant le procureur de la République et d’autres professionnels du droit. Ce témoin affirme être torturé et manipulé aux fins que le pouvoir assouvisse son dessein d’anéantissement des forces démocratiques, en citant nommément les noms des pontes du pouvoir impliqués dans cette entreprise criminelle et cynique, notamment Faure Gnassingbé lui-même.

Depuis lors, les embastillements sont devenus le moyen trouvé par Faure et sbires pour faire taire définitivement tous ceux qui combattent son pouvoir illégitime et hors la loi.
Après avoir inculpé presque tous les leaders, responsables et militants du Collectif Sauvons le Togo, c’est la saison des prisons. Pour un oui ou un nom, le scénario est connu. Une convocation fantaisiste du très puant service de renseignements et d’investigations (SRI), un semblant tour chez les magistrats de Faure qui délivrent un mandat de dépôt et direction les geôles.
Les journalistes jugés critiques ne sont pas non plus épargnés, sauf que le pouvoir réfléchit en ce moment à comment les mettre tous en prison.

Rappelons que sans aucun égard à ses adversaires politiques, Faure Gnassingbé jettent tout et tout le monde dans les geôles. C’est ainsi que l’ancien Premier Ministre, Ancien Président de l’Assemblée Nationale aura fait gratuitement 40 jours dans les cellules de la gendarmerie nationale où il sera torturé. Sans oublier tous les autres responsables détenus qui sont incarcérés dans des conditions inhumaines à qui il est souvent refusé d’avoir accès aux soins. Une situation soldée par la mort du détenu Etienne Yakanou dans les mains de la gendarmerie faute de soins après avoir subi des traitements cruels inhumains ou dégradants.

Depuis quelques jours, cette stratégie d’humiliation et de terreur est renforcée par l’arrestation du Commandant Olivier Amah Poko Président de l’Association des Victimes de la Torture au Togo (ASVITTO) et du Président du Mouvement des Républicains Centristes (MRC) Abass Kaboua.
Depuis ce mercredi, le premier est déféré à la tristement célèbre prison de Mango, une prison souterraine à la merci des reptiles, qui a vu nombres de détenus décédés pas le passé ou perdre la vue à leur libération.

Le second qui a de sérieux ennuis de santé et qui devrait subir une opération chirurgicale dans les tous prochains jours vient de passer sa premières nuit dans les geôles de Notsè.
Chose curieuse et révoltante le silence coupable de cette communauté internationale, qui en principe au nom de la charte des Nations Unies et de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) devrait permettre la fin de cette politique d’extermination de tout un peuple depuis 45 ans.
Faure reste autiste aux nombreuses résolutions qui somment le Togo de mettre fin à certaines pratiques abjectes comme la torture, aux violations des droits humains, l’impunité et autres. Ni le dernier rapport d’Amnesty International, ni la dernière résolution de la FIDH prise à Turquie sur le Togo qui demande la libération de tous les détenus politiques et l’ouverture d’une enquête internationale ni tous les rapports accablants de toutes les institutions nationales et internationales ne font ni chaud ni froid au plus « Faure » des togolais.

Ce faisant les institutions onusiennes démontrent leur vulnérabilité ou leur caution à un Etat aussi voyou assuré certainement que cette communauté internationale ne lui fera absolument rien.
C’est ahurissant que le Haut Commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme (HCDH), qui a ses bureaux Afrique au Togo, suite aux massacres de 2005 qui ont porté Faure Gnassingbé au pouvoir soit incapable d’arrêter ce rouleau compresseur déferlé contre de paisibles citoyens. Bien des fois cette institution onusienne donne l’impression de rouler pour la dictature.
Le HCDH était bien là hier et a assisté impuissant ou de gaité de cœur au transfèrement de ces responsables des forces démocratiques. Il n’a pu ou n’a pas voulu bouger le petit doigt.

Au-delà des institutions internationales, les représentations diplomatiques malgré qu’elles reconnaissent dans le drame des incendies en coulisses que c’est le pouvoir en place qui en est l’auteur, elle reste pourtant très muette et incapable de faire en sorte que ces violations massives et systématiques cessent.

Aujourd’hui force est de constater que le pouvoir togolais a reçu caution des puissances du monde de faire ce qu’il veut de son peuple quitte comme dans les camps de concentration par le passé à éliminer ce peuple qui finalement ne peut compter que sur lui-même. Les forces démocratiques et le peuple togolais entier doivent comprendre qu’ils sont bien seul contre une mafia mondiale qui a acté sa destruction.

source : Fabbi Kouassi

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