Un environnement pur et sain contribue à une meilleure santé. L’environnement doit être protégé, car pollué, il est source de maladies pour les populations. Dans le souci de protéger l’environnement, une étude a été recommandée pour détecter le degré et la nature de pollution dans la capitale togolaise.

L’étude est conjointement menée par l’Observatoire de la Terre Lamont-Doherty de l’Université de Columbia et par l’Université de Lomé. Selon notre confrère en ligne Vert Togo, elle montre que la capitale togolaise est polluée. Elle subit la pollution des actions humaines. Selon les informations, les polluants assez visibles sont les voitures, les motos, le bois de chauffage domestique et enfin l’utilisation de kérosène, une autre source dominante de C02. Les premières données publiées mi-mars font état d’une situation peu enviable : la capitale connaît fréquemment des pics de pollution. L’air à Lomé est pollué, supérieur à la limite maximum pour un an établie par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Une exposition à long terme constitue un risque pour la santé. « Nous déployons cinq moniteurs PurpleAir autour de Lomé, au Togo.

Ces moniteurs sont disponibles dans le commerce et coûtent environ 250 USD chacun. Chaque moniteur contient deux capteurs Plantower PMS5003 à diffusion de lumière pour estimer les concentrations massiques de PM2.5 et un capteur Bosch BME 280 pour estimer la pression, l’humidité relative et la température », indiquent les chercheurs. « Les capteurs Plantower échantillonnent à une fréquence d’environ une minute. Lorsque des facteurs de correction sont appliqués aux données brutes des capteurs, on sait que les concentrations de PM2, 5 rapportées par les capteurs PMS5003 présentent une forte corrélation avec les concentrations de PM2,5 rapportées par les moniteurs de référence. Nous convertissons les sorties brutes de PurpleAir à l’aide de la correction basée sur le modèle de régression du mélange gaussien, décrite dans la section 2.3, puis nous établissons la moyenne des sorties corrigées sur des échelles horaires, quotidiennes et annuelles pour l’analyse », ont-ils ajouté. Déjà en 2020, une autre étude indique la situation de la pollution de l’air à Lomé. Le taux d’humidité était élevé (supérieur à 70 %) dans toutes les maisons avec la présence de moisissures dans 67,27 % des maisons. Dans toutes les habitations, les valeurs des PM 2,5 varient de 10,3 à 17,3μg/m3 et sont donc supérieures à la norme de l’OMS (concentration annuelle moyenne inférieure à 10μg/m3). Quant aux PM10, les concentrations varient de 11,6 à 18,4μg/m3 dans les habitations et sont inférieures aux 20μg/m3 de l’OMS.

 Les valeurs des autres polluants dosés (COV, formaldéhyde, monoxyde de carbone) sont beaucoup plus élevées dans les stations d’essence, les moulins et aux niveaux des feux tricolores. La pollution de l’air intérieur comme extérieur demeure préoccupante à Lomé. Le niveau des polluants demeure élevé dans les moulins, stations, feux tricolores et même dans certaines maisons. La pollution de l’air est le quatrième facteur de risque de décès prématuré. Le gouvernement est interpellé à œuvrer davantage pour une meilleure protection de l’environnement en luttant efficacement contre la pollution. Au-delà de la constitution, la loi du 30 mai 2008 portant loi cadre de l’environnement consacre un certain nombre de dispositions contre la pollution. Toutes ces dispositions améliorent le cadre de vie des populations.

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