Le président de la cour suprême Akapkovi Gametho | Photo : DR


La Cour suprême a rendu publique mercredi, conformément à l’article 283 du code électoral, la liste définitive des candidats aux élections locales du 30 juin prochain. Sur cette liste affichée au siège du greffe de la haute cour en matière administrative et judiciaire, à la CENI et dans les CELI, certains ténors de la scène politique togolaise ne trouvent pas leur nom.

La liste ‘Ensemble pour le Togo’ (E-Togo) qui défraye la chronique depuis quelques jours à cause de sa ressemblance avec la dénomination d’une association, ne se retrouve finalement pas sur la liste définitive. Pascal Bodjona, ancien ministre de l’administration territoriale et ancien directeur de cabinet du président de la République, Faure Gnassingbé, ne pourra plus prendre part à ces élections locales.

Mardi dernier, la plainte déposée contre cette même liste a été jugée irrecevable par la même Cour suprême. Une position qui a apparu comme une lueur d’espoir pour les candidats de cette liste. Pas pour longtemps.

Que s’est-il passé pour que la liste Bodjona soit finalement invalidée? Alors que les réseaux sociaux parlent de ‘défaut de dénomination’, un colistier de l’ancien ministre a fait savoir à Global Actu qu’aucune raison n’est connue.

Outre cette liste, la liste chapeautée par Eric Dupuy, le secrétaire national chargé à la communication de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), dans le Golfe 2, ne figure pas non plus sur la liste définitive publiée par la Cour suprême.

Le collaborateur direct de l’ancien chef de file de l’opposition, Jean-Pierre Fabre, et ses colistiers, ne pourront donc pas s’acquitter des frais électoraux au trésor et prendre part à ces élections en tant que candidats. Ceci signifie que l’ANC n’aura pas de liste dans l’une des 7 communes du Golfe.

Source : Global Actu

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