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Militantes, militants de Togo Debout, Thomas Jefferson, l’ancien président des Etats-Unis a dit : « Le peuple est le seul sur lequel nous puissions compter pour préserver notre liberté »
L’ Ablodé « Liberté » , fidèle à une tradition et à une vocation depuis longtemps affirmées, se doit de proposer les axes d’une réflexion qui semble plus que jamais nécessaire.
Femme, jeune homme, épris de liberté  de «  Togo Debout  », progressistes, l’analyse de l’émergence de la chine, du brésil et leurs mutations économiques ont signé la fin d’un monde ancien au profit d’un nouveau monde.
Compatriotes togolais de la diaspora, écrivons à nouveau un livre, une réflexion pour vous donner le plaisir  de lire à haute et intelligible voix, vos propositions sur l’évolution de l’Afrique et singulièrement  le Togo notre pays à problèmes, où la dignité négroïde est bafouée, par le clan des Gnassingbé au pouvoir dans une dictature dynastique prédatrice de père au fils.
Notre rôle c’est de dénoncer, d’informer et de rassembler la diaspora avec le peuple togolais dans un monde à la complexité croissante où seul  l’homme est au centre des études par sa richesse  diverse de ressources humaines.
Nous sommes face à des échéances proches et importantes pour la vie de la nation togolaise.
* Déterminer l’avenir de la nation togolaise pour les orientations politiques, économiques et sociales que nous  supposons en balayant  le vieux système sanguinaire et  pilleur de nos richesses au profit d’une minorité et de l’extérieur.
* Nous devons faire une adjonction des ressources humaines de la diaspora avec le pays pour booster  notre pays de son retard politique, économique de la sous région.
* Permettre à notre pays de reprendre son statut d’antan où nous les togolais sommes respectés par nos savoirs faire, notre dignité, notre culture.
* Porter à nouveau le flambeau de l’Afrique pour être le phare du continent..
* Revisitons les valeurs et les principes  de notre indépendance acquise au prix d’une lutte acharnée pour la liberté, la dignité de la femme et de l’homme togolais et africain, dont  les principes ne doivent pas seulement être mémorisés mais revivifiés.
Or, en cette période décisive, à quoi assistons-nous ?
*à une manœuvre politique inadaptée de certains filles et fils, alliés nocturnes de la dictature et de ses principes  qui complotent contre le peuple souverain, contre l’avenir de la nation dans le concert des nations libres et démocratiques.
*à une tentative de renouveau d’un égoïsme exacerbé,  depuis le début de ce mois hivernale si « ce n’est pas moi, le fils de Gnassingbé peut  rester  ».
* à un chantage éhonté à l’endroit du peuple souverain, avec des arguments de la légalité volée, dans une tricherie éhontée  contre la souveraineté  du peuple togolais  pour  la survivance d’un système dictatoriale, à l’inefficace avérée, avare de libertés individuelles, honorable maître de la politique de la corruption des émissaires et de la politique de repli des togolais sur eux dans la tristesse, créateur du tribalisme, de la gabegie, nous assistons parmi nous à l’apparition de certains personnages, hier « collabos » de la dictature, évoquer pour perdre le temps une pensée dite « eucuménisme de la politique »
*à une crise structurelle, touchant non seulement la politique et l’économie, mais aussi la culture, se propage dans l’espace togolais et se prolonge dans le temps, une autre crise de confiance et de loyauté.
Il est temps d’avoir un projet pour le Togo et pour la famille togolaise, la femme, la jeunesse et l’homme togolais.
Ablodé, « la liberté » la clé de voûte au regard de l’histoire de notre pays, a instituée la séparation des pouvoirs tant constitutionnels, exécutif, législatif, judiciaire, que financiers au lendemain de notre indépendance et une culture accessible à tous.
Au nom du refus, la société militarisée, dictatoriale, qui se développe, s’enracine, se développe sous nos yeux au mépris de la dignité d’une partie de la jeunesse d’offrir dès l’enfance à tout individu la possibilité d’accroître au maximum ses capacités et son capital de formation, de culture tout au Long de son existence.
Parlons de cette ressource humaine que le clan des Gnassingbé vient  chercher dans la diaspora  par une politique de retour au pays « choisie » parmi la diaspora sans l’associer à la gestion du pays, alors que cette diaspora est le plus grand contributeur de transfert de fonds au Togo, très loin devant la politique de financement publique des pays occidentaux.
Mes chers compatriotes, c’est aujourd’hui qu’il faut choisir entre l’illusion et le courage.
Je  lance un appel à toutes les associations de la diaspora togolaise, du Canada aux Etats-Unis, de l’Afrique aux pays européens, de lancer un mot d’ordre de rassemblement pour arrêter une position commune et dire non à cette démarche intéressée du clan Gnassingbé, pour mettre au centre du débat,  la discussion sur les droits et les obligations de la diaspora.
La diaspora demande qu’une loi programmation, soit votée pour la diaspora, pour reconnaître non pas seulement sa contribution financière, la richesse de ses ressources humaines, mais ses droits politiques.
Favoriser au niveau des douanes, la gratuité des frais des dons pour les hôpitaux, les écoles et les universités (les matériels didactiques, les ordinateurs, les panneaux solaires).
Créer un ministère pour la diaspora, pour cordonner les activités de la diaspora.
Compatriotes de la diaspora, prenez la parole pour comprendre et analyser  dans la transparence, pénétrer au-delà des apparences, pour mieux appréhender la politique actuelle du clan des Gnassingbé au pouvoir, mieux la décrypter, mieux saisir les déséquilibres et les conflits, mieux comprendre les liens qui unissent l’activité de la population, leur production, leurs échanges  et tous les conflits sur la terre de nos aïeux.
Dans un monde en mutation où tout est lié, seule une vision d’ensemble permet de tout comprendre, ou du moins des disparités entre les pays africains et le reste du monde sur la gestion macroéconomique, aux menaces qui pèsent sur la terre mère, l’Afrique, et plus singulièrement  le Togo, comme le régionalisme, la pollution, les famines, la gabegie, les crimes économiques et la corruption endémique.
J’invite les « militants »  à ouvrir un livre de réflexion, pour écrire une synthèse descriptive sur l’écosystème, le Tourisme de développement, la dignité de l’homme Africain, la manifestation légitime des droits de nos mamans, définir dans le code civil, le droit des enfants, magnifier le matriçât source des civilisations africaines, et construire des réseaux maritimes, aéroportuaires, ferroviaires et routières pour relier les africains entre eux.
Togolaise, Togolais de la diaspora, « Ablodé » a pris parti pour l’émancipation de l’homme Africain, du citoyen togolais, de la singularité des civilisations et cultures africaines à travers l’universalisme humaniste  progressiste, c’est pourquoi je lance un appel vibrant, à tous les filles et les  fils de la diaspora africaines à tisser un lien solide de solidarité pour nous débarrasser en commun des dictatures prédatrices qui avilissent  la femme africaine, confisquent le droit de l’enfance africaine, démolissent les familles, humilient les hommes africains par la torture, confisquent le droit d’expression, de pensée, de créativité de l’homme africain.
Je lance un appel à toutes les associations de la diaspora à se mettre en ordre de mobilisation de combat pacifique et de pression régulière pour forcer la main au clan Gnassingbé au pouvoir pour faire les réformes constitutionnelles et institutionnelles ,  respecter le cahier de charge des accords de l’APG  par le retour  à notre constitution de 1992.
L’union fait la force, haussons le ton,  notre voix compte par nos financements, celles et ceux qui paient ont droit à la parole.
Faisons le vœu d’offrir un ouvrage des propositions à notre jeunesse au Togo pour rattraper nos retards, Afin que notre pays puisse devenir source de propositions pour les enjeux de l’avenir..
Il est temps d’éviter les sentiments de peur, du désespoir que la dictature a fait naître.
La république a le devoir de veiller sur ses enfants et sur l’avenir des futures générations.
Cette démarche impose que se manifeste la volonté d’éviter les affrontements entre les citoyens du pays.
Mes chers compatriotes, à la république revient le devoir de garantir les conditions de la fraternité.
Le peuple togolais démontre dans son soulèvement de chaque jour  manifeste une volonté de bâtir une nation pour une communauté de destin.
Permettez-moi de citer Ernest Renan dans sa philosophie de la nation :
« Avoir dans le passé, un héritage de gloire et de regrets à partager, dans l’avenir un même programme à réaliser ; avoir souffert, joui, espéré ensemble, voilà ce qui vaut mieux que des douanes communes et des frontières conformes aux idées stratégiques ; voilà ce que l’on comprend malgré les diversités de race et de langue. Je disais tout à l’heure : «avoir souffert ensemble» ; oui, la souffrance en commun unit plus que la joie. En fait de souvenirs nationaux, les deuils valent mieux que les triomphes, car ils imposent des devoirs, ils commandent l’effort en commun.
Une nation est donc une grande solidarité, constituée par le sentiment des sacrifices qu’on a faits et de ceux qu’on est disposé à faire encore. Elle suppose un passé ; elle se résume pourtant dans le présent par un fait tangible : le consentement, le désir clairement exprimé de continuer la vie commune. L’existence d’une nation est (pardonnez-moi cette métaphore) un plébiscite de tous les jours, comme l’existence de l’individu est une affirmation perpétuelle de vie. »

Citoyens togolais de la diaspora et de l’intérieur du pays, Thomas Jefferson nous apprend : que « Le prix de la liberté c’est la vigilance éternelle. » « Se révolter contre la tyrannie, c’est obéir à Dieu.  »


Jacob ATA-AYI

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