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Le Togo serait-il un pays maudit ? Le Togo, Terre de nos aïeux, l’or de l’humanité est remis aux mains des étrangers- loin de nous toute idée de xénophobie- qui jouent avec le destin des 7 millions de Togolais. On connaît le cas de la momie de la politique française, le « mercenaire en col blanc », Charles Debbasch qui a fui son pays natal pour se refugier au Togo, mis son génie au service du mal et passe son temps à triturer nos faibles institutions pour permettre à la dynastie Gnassingbé de rester indéfiniment au pouvoir. A force de mettre du bistouri dans la loi fondamentale, il a réussi à faire du Togo une des dictatures les plus implacables sur la planète. En effet, notre pays est classé en première position des dictatures familiales de triste réputation en Afrique et la seconde au monde derrière la Corée du Nord dans un rapport rendu public début avril 2015 par plusieurs organisations internationales.
 
Pendant que le gourou blanc s’attèle à ses « debbascheries » constitutionnelles, un autre étranger s’est vu confier les questions politiques et électorales dans notre pays, selon « La Lettre du Continent ». Son nom, Freddy Nkurikiye. Est-ce à dire que c’est lui qui se charge des fraudes électorales au Togo ? En la matière, notre pays est connu pour être un champion. Toutes les élections organisées sous le père et maintenant sous le fils sont systématiquement tripatouillées. Ce sont les hold-up électoraux qui ont permis au père de s’offrir les 38 années de pouvoir sans hiatus à la tête du Togo. Le fils est sur ses pas. Depuis 2005 qu’il est arrivé au pouvoir dans les conditions qu’on connaît tous, il tripatouille chaque fois les élections. Il a entamé son troisième mandat cette année et Dieu seul sait où il s’arrêtera, surtout qu’il a divorcé comme son géniteur d’avec les valeurs démocratiques.
 
A la veille de la présidentielle d’avril 2015, le sieur Nkurikiye est allé sur les médias débiter des sornettes comme quoi Faure Gnassingbé peut se présenter aux élections autant qu’il le souhaite sous prétexte que la Constitution le lui autorise, cette Constitution que le peuple togolais s’est librement donnée et que le régime a tellement charcutée et sodomisée au point d’en faire un simple livret du Rpt sans aucune valeur.
 
Le Suisso-burundais est allé encore plus loin en affirmant avec un cynisme incroyable que le fils du père a mis le pays en chantier et accompli des réalisations, sous-entendu qu’on devrait le laisser continuer. Voilà comment certains viennent nous provoquer et se moquer de nous dans notre pays.
 
Dosseh Anyron et son rêve à la Martin Luther King
 
Il est parfois difficile de comprendre l’attitude de certains « opposaillons » togolais. Ce sont des gens qui ne représentent absolument rien dans l’arène politique togolaise, mais sont les premiers à se donner de l’importance. C’est le cas de Dosseh « Anyronkopéto » et son petit « Nid » » qui, depuis un temps, pollue le débat politique avec ses propositions gagas. Il y a quelques jours, il avait appelé au rassemblement de l’UFC et les partis dissidents ANC-NID-FPD estimant que c’est d’eux que dépendra l’alternance politique au Togo. C’est le « dream » à la Martin Luther King qu’il aurait fait. Un rêve d’une large union des nationalistes Ablodé qui ont retrouvé le chemin de la raison et de l’enthousiasme pour réaliser le rêve de tout le peuple togolais.
 
Il est revenu à la charge lors d’une conférence de presse organisée en début de semaine en appelant à une unicité d’action de l’opposition. Il dit s’engager personnellement à œuvrer pour la renaissance de sa famille politique issue des nationalistes. Mais Dosseh « Anyronkopéto » ne va pas pouvoir compter sur son ancien camarade de lutte Djimon Oré qui a botté à la touche son rêve lumineux. Le Morétan trouve cette proposition un peu farfelue.
 
En tout cas, ce qui est curieux, c’est que Dosseh Anyronkopéto est l’un des tout premiers à claquer les portes de l’UFC originelle d’alors pour se proclamer « participationniste ». Il sera dans la foulée nommé ministre. Débarqué depuis lors et après une longue traversée de désert, il se pose en rassembleur de l’opposition. On aura tout vu dans la demeure des oiseaux.
 
Quand un enseignant se fait bêtement voler sa moto
 
La scène un peu cocasse se passe pendant les dernières vacances à Vogan. Un enseignant ayant contracté un prêt à la banque, un demi-million s’est tapé une belle chinoise, une de ces jolies motos de marque chinoise dont le moteur parle le chinois, qui abondent au Togo. Petit problème, l’enseignant ne sait pas bien conduire. Enfin, il maîtrise un peu la conduite pour se permettre de petits déplacements, surtout que Vogan n’est pas Lomé où il peut se faire des soucis les heures de pointe avec les embouteillages monstres sur les routes.
 
Le lendemain, tout joyeux sur son nouveau joyau, il rend visite à l’un de ses collègues dans un autre village. Sur le chemin de retour, il fut pris d’une envie pressante et s’arrêta pour se soulager. Mais après le pipi, quand il a voulu repartir, la moto ne prend plus. Il passe plusieurs minutes à manœuvrer. En vain, quand tout à coup, il vit de loin un jeune homme venir dans sa direction. D’abord, il prit peur d’autant qu’il a souvent entendu dire que des gens se sont fait voler leurs engins dans la zone. Mais il se disait que si jamais le jeune homme devrait tenter un coup de force avec lui, il devra d’abord passer sur son corps. Voyant d’ailleurs la forme du jeune homme, lorsque celui-ci arriva à son niveau, il se montra très sympathique et affable. L’enseignant respira un bon coup et prit confiance. Il se dit que l’homme n’est pas un de ces malfrats qui rôdent dans le coin.
 
Après s’être enquis de ce qui n’allait pas, il proposa à l’enseignant de le pousser pour voir si enfin le moteur démarrerait. Après plusieurs tentatives, la moto ne répondit toujours pas. C’est alors que le jeune homme proposa de l’essayer à son tour et demanda à l’enseignant de le pousser. Ce dernier accepta sans se douter de rien. Le jeune monta sur la moto et au premier coup de pousse, l’engin démarra en trombe et laissa derrière lui une nuée de poussière. Des 500 000 Fcfa de prêt, il ne resta à l’enseignant que le casque qu’il ramena à la maison. Une jolie anedocte à raconter à ses élèves…
 
Liberte via togosite.com
 
Liberte via togosite.com
 

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