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« La case départ…est un endroit où aucun de vos accomplissements passés ne compte », (Quentin Tarantino)
On commençait sérieusement à douter de sa capacité à faire face à la crise politique dans notre pays. Tant sa complaisance envers le régime en place qui jouait la montre devenait patente. La Cedeao vient de frapper un grand coup. Et, surtout de mettre un terme à un débat qui a divisé les acteurs politiques togolais depuis la formulation du plan de sortie de crise. Entre « recompositionnistes » et « non-recompositionnistes », le sujet était devenu si clivant. Mais, avec la seconde mission de la commission de la Cedeao hier, les choses commencent à se clarifier. Il y aura bel et bien recomposition de la Ceni. Fin d’un débat qui tire toute son essence et son origine du traficotage de la feuille de route proposée par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao tenue à Lomé, le 31 juillet 2018. A l’arrivée, une recomposition de l’organe en charge de l’organisation et de la supervision des consultations électorales et référendaires. Sur une base paritaire de 8 pour le pouvoir et pour l’opposition. Dans le détail, l’opposition parlementaire s’en tire avec 5 sièges tandis que les 3 restants sont réservés à l’opposition non parlementaire et à la société civile.
La Cedeao a donc tranché et opté pour la voie de l’apaisement. Le peuple togolais, le vrai, lui en saura gré. Au-delà de la recomposition de la CENI qui était davantage une question de principe, l’autre question intéressante porte sur l’incidence de la nouvelle donne sur le chronogramme de la
Nous en sommes loin, certes. Mais, ce petit point que vient de gagner la Coalition des 14 partis d’opposition togolaise est bon pour le moral. Il vaut tout son pesant d’or dans cette bataille politique qui entretient de fortes ramifications sur le plan de la communication. Avec ce coup d’éclat de la C14 et, reconnaissons-le, ce cran de la Cedeao, les Togolais épris d’une justice et d’une équité électorales devraient recommencer à espérer que tout ne se règlera pas toujours dans notre pays selon le bon vouloir de Faure Gnassingbé et de ses sbires. Vivement que la Cedeao maintienne le bon cap et que cet acquis favorise le retour de la sérénité au sein de la Coalition des 14. Sans oublier les citoyens privés de liberté et pour lesquels le comité de suivi demande une meilleure attention.
Meursault A.
Source : Liberté