Un atelier de trois jours sur le contrôle et l’imputabilité des finances publiques s’est ouvert le mardi 19 juin 2012 à Lomé par le premier ministre togolais, Gilbert Fossoun HOUGBO.
La rencontre organisée par le gouvernement togolais en collaboration avec la Banque Mondiale, réunit les participants venus des pays anglophones, Lusophones et francophones d’Afrique de l’Ouest.
Les travaux de cet atelier vont permettre aux participants d’échanger leurs expériences sur le rôle du parlement dans la gestion des finances publiques, la relation du parlement avec le rôle de contrôle de l’institut suprême de vérification des comptes. Ils vont également identifier les bonnes pratiques de gestion des finances publiques, créer des connections utiles entre les pays et développer une vision commune.
Le contrôle est défini comme une opération qui consiste à vérifier si un élément correspond à la réalité et l’imputabilité, une responsabilité ou l’acceptation d’une situation donnée.
A cette occasion, le représentant résidant de la banque mondiale au Togo, M. Herve ASSAH, a insisté sur le rôle que doivent jouer les institutions chargés de contrôler la gestion des ressources publiques pour éviter le gaspillage des fonds.
Pour le Premier ministre, Gilbert Fossoun Houngbo, face aux défis de la crise financière, les gouvernants exigent aujourd’hui que les dépenses publiques observent au moins deux règles majeurs : se financer pour accroître l’investissement privé, assurer l’efficacité de la dépense et son efficience. Au Togo, le gouvernement exécute depuis 2008 un plan d’action pour la gestion des finances publiques qui comprend entre autres, la mise en place de nouvelles procédures de passation des marchés, la création de l’inspection générale des finances et l’opérationnalisation de la cour des comptes.
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