Mis en cause puis innocenté dans l’affaire des incendies des marchés de Lomé et de Kara, l’ancien Premier ministre Agbéyomé Kodjo a pris ses distances avec l’opposition « radicale » depuis 2014. Pour adopter une posture beaucoup plus conciliante avec le pouvoir de Faure Gnassingbé. Interview.
 
agbeyome_cst


L’opposant et ancien Premier ministre Agbéyomé Kodjo a bénéficié le 9 mai d’une ordonnance de non lieu dans l’affaire des incendies des marchés de Lomé et de Kara, pour laquelle il avait été placé 40 jours en détention. Pour Jeune Afrique, il revient sur ses relations avec l’opposition et avec le pouvoir et s’exprime sur les questions des réformes politiques et du processus de décentralisation en cours au Togo.
 
Jeune Afrique : Vous êtes moins critique depuis quelques mois à l’égard du pouvoir, que vous combattiez pourtant lorsque que vous militiez au sein du Collectif Sauvons le Togo. Quel est désormais votre positionnement sur l’échiquier politique ?
 
Agbéyomé Kodjo : Il faut rappeler que depuis 2014, après avoir fait le bilan de son implication dans l’animation des activités du FRAC et du Collectif Sauvons le Togo (CST), ma formation politique, l’Organisation pour bâtir dans l’union un Togo solidaire (OBUTS), a tiré sans complaisance les leçons de sa participation à ces différents regroupements politiques et a procédé à une réorientation de sa ligne idéologique.
 
OBUTS pense que le combat pour le renouveau démocratique au Togo peut emprunter d’autres chemins, loin des confrontations et des diatribes permanentes qui ont montré leurs limites depuis la conférence nationale souveraine. Nous sommes désormais une force de proposition constructive dans tous les domaines de l’activité politique, économique et sociale pour faire avancer le pays, et l’aider à prendre le chemin de l’émergence.
 
source : Jeune Afrique
 




 

LAISSER UNE RÉPONSE

Please enter your comment!
Please enter your name here