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La situation politique sensible du Togo interpelle l’Union des forces de changement (UFC). Le parti politique de Gilchrist Olympio a invité ce samedi à Lomé, au cours d’une ‘grande’ conférence-débat suivie d’un atelier politique placés sous le thème : « l’UFC de l’Ablodé au développement socioéconomique du Togo », les acteurs politiques togolais à opter pour la paix et la tranquillité, au détriment de la confrontation.

Cette dernière voie, ont souligné tour à tour les premiers responsables de ce parti politique devant des centaines de délégués du parti venus des coins et recoins du Togo, est celle de la perdition et de l’échec.

« Il n’y a pas d’opposant comme Gilchrist Olympio au Togo. Il n’y a pas d’homme qui ait déployé autant de moyens financiers et militaires pour renverser le régime. Si quelqu’un comme celui-là vous dit de mettre la balle à terre, il faut tout simplement obtempérer. Tous les opposants d’aujourd’hui parlent pour ne rien dire », a laissé entendre Dr Gada Folly Ekué, conseiller politique du président de l’UFC, dans sa communication.

Et Jean-Claude Atsou Homawoo de faire savoir que si on pouvait réveiller les morts, feu président Eyadéma Gnassingbé pourrait témoigner qu’il ne connaît d’opposant au Togo que le président de l’UFC.

La pensée d’Ablodé, estiment les tenants dudit parti, recommande qu’il faut gouverner avec celui qui gouverne dans une perspective de son remplacement. « Toutes les fois où les fils d’Ablodé ont voulu recourir à la force, ils ont échoué. Il y a le cas de Noé Koutoukloui en 1966 et le cas de Gilchrist Olympio qui a fait la guerre et le maquis pendant des décennies. Il n’a pas eu gain de cause, il a dû revenir à la tradition primordiale de l’Ablodé qui est celle de la négociation, de la concertation », a rappelé M. Ekue.

Et c’est ce qui, a-t-il poursuivi, justifie le rapprochement de l’UFC au Rassemblement du peuple togolais (RPT), aujourd’hui Union pour la République (UNIR), le parti de Faure Gnassingbé.

Ce n’est pas ni pour l’argent, ni pour un quelconque positionnement, ont lancé les responsables de ce parti qui se dit aîné sur la scène politique togolaise. Sur la base de l’accord politique qui a été scellé entre l’UFC et le RPT le 26 mai 2010, les deux partis, disent-ils, ont réussi à pacifier la vie au Togo et à améliorer la situation dans le pays.

L’Union des forces de changement (UFC) n’a jamais regretté d’avoir signé cet accord avec le parti au pouvoir et dit assumer les déficits de respect d’engagements qui en ont découlé. Mais, on tient ici à rappeler à l’opinion que si l’accord n’a pas totalement abouti avec des réformes constitutionnelles, ce n’est pas la faute des parties signataires mais celle des opposants qui avaient posé des « revendications incroyables ».

Les responsables du parti jaune pensent aussi que les propositions faites par l’expert constitutionnaliste commis par la CEDEAO, ne sont pas loin des propositions que l’UFC a toujours faites mais que des ‘gens’ ont encore rejetées dans ce pays.

Un autre conseiller du président du « Détsia » en la personne d’Isaac Tchiakpé, a pour sa part réitéré l’engagement de Gilchrist Olympio, celui de l’exigence d’une alternance ‘fraternelle’ et ‘pacifique’.

« Cet engagement, nous le réaliserons. Nous savons où nous allons parce que nous en avons reçu la mission. Notre motivation est de long terme, voilà pourquoi nous y allons avec calme, patience, abnégation et stratégie », a-t-il lancé à l’endroit de l’assistance.

Les langues se sont aussi déliées par rapport au climat qui prévalait entre les acteurs politiques togolais entre 2005 et 2010. A l’UFC, on fait savoir qu’avant l’avènement de l’accord politique de 2010, le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé et le président de l’UFC, Gilchrist Olympio ne se voyaient pas régulièrement pour discuter.

« Ceux qui se rencontraient régulièrement, ce sont les délégations des deux partis. A l’UFC, il y avait tous ceux qui étaient les lieutenants immédiats de M. Olympio, notamment Jean-Pierre Fabre, Georges Lawson, Patrick Lawson et autres. Et quand nous rencontrions les membres de l’autre délégation, c’était avec des accolades », a narré M. Homawoo.

Cette rencontre marque aussi une étape importante de l’UFC dans la marche vers les prochaines élections législatives. Les délégués venus de tous les horizons, ont ainsi été armés pour mieux convaincre la population à comprendre les motivations de l’UFC et à savoir où se trouve la ‘vérité’.

source : Global actu
 

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