Un an après l’élection présidentielle du 22 février dernier, plusieurs acteurs de la vie politique togolaise ont réagi sur cette élection qu’ils considèrent « frauduleuse » et sur l’avenir de la lutte que mène le peuple togolais pour le changement. Nathaniel Olympio revient également sur cette élection sur sa page Facebook et se demande si le 2eme anniversaire de cette élection, 2022, ne sera pas une année de nouvelles contestations du pouvoir en place ? 

Après l’élection présidentielle frauduleuse du 22 Février 2020 – les électeurs ayant reconnu la victoire d’Agbéyomé Kodjo – les Togolais s’acheminent-ils encore vers une contestation du pouvoir en place en 2022 ? Ce 22 février 2021, sont-ils à mi-parcours d’une profonde réflexion sur la manière de contester à nouveau le régime qui confisque le pouvoir depuis 54 ans à coup de violences souvent létales ? Serait-ce la dernière contestation à venir, celle dont l’efficacité donnerait le changement attendu ?

Il n’y a jamais deux sans trois, dit l’adage.

En 2010 l’élection présidentielle a été entachée de fraude –  les électeurs ayant reconnu la victoire de Jean-Pierre Fabre – la victoire a été confisquée par le régime. Deux ans plus tard, en 2012, sous la direction du CST les Togolais ont massivement manifesté pour contester le pouvoir en place.

Scénario similaire en 2015 avec une élection présidentielle au fichier électoral manipulé comme d’habitude. Une fois de plus, le régime s’est proclamé vainqueur  –   les électeurs ayant reconnu la victoire Jean-Pierre Fabre. Deux ans plus tard, la sortie de Tikpi Atchadam le 19 août 2017 a donné naissance à la Coalition C14 qui a conduit de gigantesques manifestations violemment réprimées.

Un peuple opprimé ne baisse jamais les bras. Il se dresse continuellement contre l’arbitraire.

Gamesu

Nathaniel Olympio

Président du Parti des Togolais.

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