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© togoactualite – L’utilisation des réseaux sociaux et particulièrement whatsapp est devenue un phénomène social sans précédent qui bouleverse les vécus quotidiens des l’homme du 21ème siècle. Dans les années à venir, les sociologues passeront du temps à expliquer les changements indus par cet outil de communication.
Au Togo, il ne passe pas de jours, sans qu’on ne signale une dérive qui découle de cette utilisation de watsapp. La scène qui devrait ces derniers temps ce sont des audios des pasteurs avouant avoir couché avec leurs fidèles qui défraient la chronique et polluent le réseau.
 
Ce n’est pas seulement à ce niveau qu’on note des déviances. Les administrations ne sont pas épargnées. Les patrons qui à la pause transforme leurs bureaux en chambre de passage avec leur subalterne et dont l’image se retrouve sur le réseau sont également signalés ça et là.
Les employés qui délaissent la tâche pour laquelle ils sont payés en consacrant leur temps à ces réseaux sont souvent rapportés.
 
Le drame est que le phénomène affecte le personnel de sécurité ce qui impacte négativement sur leurs activités.
En effet, il n’est pas rare de constater des personnels de sécurité préposés à la garde statique d’un immeuble ou à la surveillance de la circulation, les yeux rivés constamment rivés sur leurs téléphones portables sans se sourciller de leur travail et ce parfois en pleine voie publique sous le regard des usagers de la route.
Le ministre Yark DAMEHANE, de la sécurité vient de siffler la fin de l’utilisation du téléphone portable par les agents de sécurité sur leur lieu de travail.
 
Dans une note de service à l’intention de son personnel transmise aux directeurs généraux des différents corps dont il a la charge, le ministre instruits ces derniers de « mener des actions pour réprimer ces comportements déviants et préjudiciables à la sécurité publique ».
 
Le ministre rappelle que ces attitudes sont de nature à fragiliser le dispositif de sécurité établi en même temps qu’elles exposent leurs auteurs à toutes sortes d’entreprises criminelles y compris le terrorisme. Vivement que cette mesure soit étendue à d’autre secteur notamment la santé.
 
Le président de la HAAC pour sa part, abordant ce sujet a déclarer que dans la perspective de la prochaine relecture du code de la presse qu’ils vont voir si « techniquement c’est faisable de légiférer sur l’utilisation des réseaux sociaux. C’est grave et urgent », a déclaré M. PITANG TCHALLA.
 
lomévi (www.togoactualite.com)
 

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