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© togoactualite – C’est aux cris « CEB voleur », « La CEB auteur de nos malheurs », « nous voulons nos cases », « nous voulons nos hôpitaux », que les populations affectées par les travaux de la Communauté électrique du Bénin sur le barrage Nangbéto venues des villages d’Atinédji, Assanté, et Akparé ont manifesté ce matin à l’entrée du site de cette Communauté, à quelques 45 km à l’est de la préfecture de l’Ogou. Cette manifestation, une initiative du Mouvement Martin Luther King, la Voix des sans voix à réunit quelques dizaines de manifestants qui ont bradé la pluie et les intimidations.

 

Dans une déclaration lue après plusieurs heures de manifestations sans incident et sous la surveillance des forces de sécurité, les populations affectées ont rappelé que depuis trois décennies, elles ont été affectées par ces travaux.

 

« Nous sommes victimes de l’oppression de la mauvaise foi, du gangstérisme, d’un organismes international qu’est la CEB », Ayena Logo le porte-parole des populations.

 
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Pour le porte-parole, lorsque qu’elles étaient approchées à l’époque pour être déplacées, elles n’avaient pas pensé à aucun instant que ses conditions de vie s’apparenteraient à l’enfer puisque les promoteurs les avaient rassurées d’un lendemain meilleur. Mais aujourd’hui leuyr condition est tragique et inhumain.

 

C’est pourquoi, « nous sommes décidés à faire entendre notre voix jusqu’à la manifestation de la vérité, de la justice et rien ne pourra nous arrêter ».

 

Notons que au début de la manifestation, le directeur de la CEB locale a rassuré les manifestants que les doléances seront transmises à qui de droit.

 

« J’ai compris vos soucis, j’ai écouté vos soucis je vais les transmettre à l’autorité de droit. Vous avez écrit semble-t-il je n’ai pas la référence sinon je vais les transférer aux autorités de la CEB peut être on ne sait pas s’ils nt entendu par moi ’ont pas reçu », a déclaré le directeur local. Seulement pour des raison de sécurisation des installations, le directeur n’a pas permis que la manifestation ait lieu sur le site même.

 

Pour sa part le préfet de l’Ogou, M. Alagbé qui était aussi sur les lieux a déclaré que la manifestation n’était pas interdite et qu’elle pouvait avoir lieu.

 

Les manifestants estiment que si leurs doléances ne sont pas prises en compte, ils organiseront de nouvelle manifestation cette fois-ci devant le ministère des mines à Lomé.

 
lomévi (www.togoactualite.com)
 

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